Frappes US sur des missiles des Houthis représentant une « menace imminente »
Il s'agit de la troisième opération menée en moins d'une semaine par les Etats-Unis contre ces yéménites pro-Iran
L’armée américaine a mené mardi des frappes au Yémen visant quatre missiles des Houthis qui représentaient une « menace imminente » pour les navires marchands et militaires, a annoncé un responsable américain.
Il s’agit de la troisième opération menée en moins d’une semaine par les Etats-Unis contre les Houthis, qui prennent pour cible des navires au large du pays le plus pauvre de la péninsule arabique, en solidarité, selon eux, avec les Palestiniens de Gaza, territoire pilonné et assiégé par Israël, soutenu lui par Washington.
« Les Etats-Unis ont mené des frappes d’autodéfense contre quatre missiles balistiques des Houthis qui constituaient une menace imminente pour les navires marchands et les bâtiments de la marine américaine », a déclaré le responsable sous couvert d’anonymat.
Ces « quatre missiles balistiques antinavires des Houthis » étaient « prêts à être lancés depuis des zones du Yémen contrôlées par les Houthis », a précisé sur X le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).
Les rebelles ont encore visé mardi un navire marchand, selon le Centcom.
La semaine dernière, des frappes américano-britanniques ont ciblé près de 30 sites au Yémen avec plus de 150 munitions. Les forces américaines ont également attaqué des radars et des infrastructures de drones et de missiles, dans une opération présentée comme le prolongement des frappes précédentes.
Le mois dernier, les Etats-Unis ont mis en place une force navale multinationale pour protéger les navires de la mer Rouge, une voie de transit essentiel qui représente jusqu’à 12 % du commerce mondial.
Les forces américaines ont intercepté des missiles et des drones tirés depuis le Yémen, où les rebelles, en guerre contre le gouvernement, contrôlent une bonne partie du territoire.
Les intérêts américains sont parallèlement la cible d’attaques en Irak et en Syrie menées, selon Washington, par des groupes armés liés à l’Iran.