Gabbay : la solution à 2 Etats, meilleur moyen de garantir paix et sécurité
Le chef du parti travailliste a rencontré le monarque jordanien, à qui il a fait part de sa "profonde appréciation" pour l'accord de paix entre Israël et le royaume hachémite
Avi Gabbay, leader de la faction d’opposition de l’Union sioniste, a rencontré le roi de Jordanie Abdallah II à Amman, lundi, pour évoquer le statut de processus de paix israélo-palestinien.
La cour jordanienne, dans un tweet, a précisé que les deux hommes s’étaient entretenus de « la nécessité de reprendre le processus de paix sur la base d’une solution à deux États et conformément au droit international, aux résolutions de l’ONU concernées et à l’initiative de paix arabe ».
Gabbay a expliqué avoir exprimé son engagement en faveur de la paix entre Israël et ses voisins arabes « sur la base de la solution à deux États », dont il a affirmé qu’elle était le meilleur plan de paix entre les Israéliens et les Palestiniens.
Le bureau de Gabbay a également noté qu’il avait fait part de sa profonde appréciation pour la paix instaurée entre Israël et la Jordanie et pour les efforts constants livrés par le souverain pour promouvoir la stabilité régionale.

Dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre, Abdallah avait demandé qu’une aide urgente soit apportée aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants pour lutter contre le radicalisme après que les Etats-Unis ont mis un terme à tout leur soutien financier versé à l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens.
« Nous devons soutenir le financement entier de l’UNRWA et d’autres efforts vitaux pour protéger les familles, maintenir la stabilité au sein des communautés et préparer les jeunes à des vies productives », avait dit le monarque.
La Jordanie accueille 2,2 millions de Palestiniens, qui constituent presque la moitié de la population du royaume.
Abdallah a rejeté l’idée d’une solution à un État dans lequel les Palestiniens seraient intégrés au sein de l’Etat juif, estimant que cette proposition présente une « réalité affreuse et non-démocratique ».
« Il ne peut y avoir d’accord unilatéral, il faut au moins deux parties pour conclure un accord », a-t-il affirmé. « Aider les parties à réaliser cet accord et travailler ensemble pour construire un nouvel avenir mérite le soutien fort et constant de notre monde dans sa totalité ».
Un point de vue qu’Abdallah avait déjà exprimé lors d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, en marge de l’Assemblée.