Gabriel Attal à la rencontre des Français d’Israël le 12 mars
Il est prévu que l'ancien Premier ministre français rencontre aussi des familles d’otages ainsi que le président Isaac Herzog et le président de la Knesset Amir Ohana

Gabriel Attal, ancien ministre et Premier ministre français, sera en Israël, à la rencontre des Français du pays, ce 12 mars à 19h.
L’évènement a été annoncé par Caroline Yadan, députée de la huitième circonscription des Français de l’étranger.
L’inscription est nécessaire (en ligne). Le lieu de la rencontre sera communiqué par mail après cette étape.
Gabriel Attal est actuellement député, président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale et secrétaire général du parti Renaissance.
Il sera accompagné, lors de son voyage, d’une délégation parlementaire, dans lesquels devrait se trouver notamment Mathieu Lefèvre, président du groupe d’amitié France-Israël.
Il est prévu qu’il rencontre aussi le président Isaac Herzog et le président de la Knesset Amir Ohana ainsi que des familles d’otages. Il devrait aussi se rendre au kibboutz de Kfar Aza, l’un des plus touchés lors des attaques sans précédent du 7 octobre 2023.
Issu de la mouvance des jeunes soutiens de Dominique Strauss Kahn, ancien poids lourd de la gauche tombé en disgrâce après avoir été arrêté pour agression sexuelle en 2012 à New York, Gabriel Attal avait fait partie des premiers socialistes à suivre Emmanuel Macron lors de la création en 2016 de son parti En Marche!, tremplin vers l’Elysée.
Après la victoire de Macron en 2017, ce fils d’un producteur de cinéma, qui a fréquenté les bancs de la très huppée Ecole alsacienne à Paris, s’était fait élire député dans un fief de droite des Hauts-de-Seine, en banlieue parisienne.
De quoi entrer au gouvernement par la petite porte : chargé du modeste secrétariat d’Etat à la Jeunesse, il se fait remarquer par sa « capacité de travail » et son « sens politique », autant que par une ambition assumée. « Si je m’étais interdit des choses, je ne serais probablement pas là où j’en suis aujourd’hui », admettait-il volontiers à l’époque.
Il a ensuite notamment été porte-parole du gouvernement, puis ministre de l’Éducation nationale et du Budget.