Gallant : l’ONU ne remplit pas ses obligations face aux attaques du Hezbollah
Le ministre de la Défense souligne que l'ONU ne remplit pas son obligation fondamentale - empêcher les attaques du Hezbollah et exiger la mise en œuvre de la résolution 1701
Les Nations unies se dérobent à leurs responsabilités dans la prévention des attaques à la roquette contre Israël par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban, a déclaré mardi le ministre de la Défense Yoav Gallant.
Gallant a déclaré dans un communiqué sur le réseau social X en réponse aux remarques tenues par le secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, que le Hezbollah a pris « le Liban en otage ».
« L’ONU ne reconnaît pas leurs actions, ni ne remplit son obligation fondamentale – empêcher les attaques du Hezbollah et exiger la mise en œuvre de la résolution 1701 », a-t-il déclaré à propos de la résolution qui exige que le Hezbollah désarme et se retire au nord du fleuve Litani.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies interdit au groupe terroriste chiite libanais de maintenir une présence armée au sud du Litani. Le Hezbollah a violé cette résolution de manière flagrante et lance depuis le 8 octobre, au lendemain du pogrom mené par le groupe terroriste palestinien du Hamas en Israël, des attaques contre Israël depuis la frontière.
Mr. Secretary General @antonioguterres, the nightmare you speak of, is in fact reality. The reality is that Hezbollah has taken Lebanon hostage, and the UN is neither acknowledging their actions, nor fulfilling its fundamental obligation – preventing Hezbollah attacks and… https://t.co/wbQ8XrXK3W
— יואב גלנט – Yoav Gallant (@yoavgallant) September 24, 2024
Guterres avait auparavant déclaré que « le Liban est au bord du gouffre ».
« Le peuple libanais, le peuple israélien et les peuples du monde ne peuvent pas se permettre que le Liban devienne un autre Gaza. »
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.
Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt-deux soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a signalé que 506 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 79 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.
Israël avertit depuis plusieurs mois qu’il ne peut plus tolérer la présence du Hezbollah le long de sa frontière à la suite du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre et que faute de solution diplomatique, il se tournerait vers l’action militaire pour repousser le Hezbollah vers le nord et permettre aux quelque 90 000 personnes évacuées de rentrer chez elles en toute sécurité.