Gantz à Hochstein : « Le temps presse » pour conclure un accord à la frontière nord
La Maison Blanche a réaffirmé qu'il était encore possible d'éviter une guerre entre Israël et le Hezbollah
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le chef du parti Kakhol lavan, Benny Gantz, a rencontré lundi soir l’envoyé américain Amos Hochstein, a indiqué son cabinet par voie de communiqué.
Gantz a déclaré à l’envoyé américain que « le temps presse » pour parvenir à un accord diplomatique pour rétablir le calme le long de la frontière nord avec le Liban.
Selon son cabinet, Gantz aurait indiqué à Hochstein qu’il souhaitait « en finir une bonne fois pour toutes avec la menace que représente le Hezbollah pour les citoyens du nord d’Israël, quoi qu’il advienne de la guerre à Gaza ».
Gantz, qui a quitté la coalition la semaine dernière, a fait savoir qu’il soutiendrait « toute décision politique ou militaire responsable et efficace en la matière sans pour autant faire partie du gouvernement ».
Par ailleurs, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, s’est vu interroger une nouvelle fois, lors d’une conférence de presse, sur le caractère évitable – ou non – d’une guerre à part entière entre Israël et le Hezbollah.
« Si nous en étions sûrs, nous n’aurions pas missionné Amos là-bas. Nous sommes évidemment préoccupés par la question », a répondu Kirby en parlant du conseiller principal du président américain Joe Biden, Amos Hochstein, à Jérusalem pour parler avec des dirigeants israéliens et empêcher une nouvelle escalade de tensions dans le nord.
« Notre niveau d’inquiétude n’a pas changé. Cela continue de nous inquiéter », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, lors d’un point, un peu plus tard.