Glick demande que l’on prie pour son épouse malade
Le député du Likud, qui avait survécu à une attaque au couteau, a expliqué que son épouse, Yafa, a subi un "grave AVC"
Le député du Likud Yehuda Glick, qui a presque été tué dans une tentative d’assassinat en 2014, a demandé à ses abonnés sur Twitter de prier pour la santé de sa femme, Yafa, qui a été victime d’un AVC.
Dimanche, Glick a écrit que suite à la fusillade dont il a été la cible il y a presque 3 ans de cela pour son implication dans la défense de la prière juive sur le mont du Temple, « elle a demandé à ce que l’on prie pour moi. Maintenant, après son AVC, c’est elle qui a besoin de vos prières ».
Il a enchaîné avec un second tweet dans lequel il remercie les personnes « de la nation entière » pour leur sollicitude.
En octobre 2014, Glick a reçu 4 balles à bout portant par un attaquant palestinien et a été grièvement blessé dans cette tentative d’assassinat. Quelques jours plus tard, sa femme avait organisé un rassemblement à Jérusalem pour prier pour sa guérison. Elle avait alors déclaré que « le Créateur attend que l’on monte vers Lui au mont du Temple », et avait souligné que son mari était un militant pacifiste qui « ne ferait pas de mal à une mouche ».
Glick avait raconté que son assaillant, Mutaz Hijazi, lui avait dit, avant de presser sur la gâchette ce 29 octobre, devant une salle de conférence de Jérusalem qu’il faisait ce qu’il faisait parce que Glick était « un ennemi d’al-Aqsa », la mosquée du mont du Temple. Hijazi, membre du Djihad islamique, travaillait dans les cuisines de la salle de conférence et a été tué par les forces de l’ordre quelques heures après l’attaque devant sa maison de Jérusalem Est.
Le rabbin et militant, originaire des États-Unis est entré en politique l’an dernier après la démission de Moshe Yaalon, ancien ministre de la Défense.
Il s’était rendu au mont du Temple en mai 2016, avant de prendre ses fonctions, ce qui lui a valu une lourde réprimande de la part du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Depuis novembre 2015, les députés de la Knesset n’ont pas le droit de se rendre sur le mont du Temple, parce que Netanyahu tentait de faire retomber les tensions liées à la recrudescence des attaques au couteau et à la voiture bélier qui avait commencé quelques mois plus tôt.
En mars, Glick, qui préside la Fondation du Mont du Temple a déposé une demande à la Haute-Cour pour contraindre le gouvernement à autoriser les membres du Parlement à se rendre sur le lieu saint.
Cette requête consiste à demander à la police de ne plus interdire aux députés de se rendre sur l’esplanade, et notamment de permettre à Glick lui-même de se rendre librement sur les lieux.
Le mont du Temple est le lieu le plus saint du judaïsme. Troisième lieu saint de l’islam, il est appelé Haram al-Sharif ou le Noble sanctuaire.
Dans le cadre du statu quo fragile qui régit le mont du Temple depuis des années, les juifs et non-musulmans ont le droit de s’y rendre, mais pas d’y prier.
Cependant, des visites de grande notoriété ou des rumeurs sur un changement de statu quo ont souvent déclenché des vagues de violence.
Le mont lui-même est administré par les musulmans et les Palestiniens prétendent qu’Israël a l’intention de saboter ce contrôle – ce qu’Israël a démenti maintes et maintes fois – et c’est ce qui aurait déclenché la vague d’attaques aux couteaux, à la voiture bélier et les fusillades depuis septembre 2015.