Goasguen inspecte et condamne un tunnel d’attaque du Hezbollah
L'élu français a déclaré que "ces tunnels constituent une agression du Hezbollah contre Israël. L'ONU doit prendre ses responsabilités et la FINUL doit maintenir la paix"
Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Claude Goasguen, député français Les Républicains (LR) a inspecté l’un des tunnels d’attaque du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah récemment découverts à la frontière libanaise.
« Les tunnels augmentent indéniablement le risque de guerre et constituent une agression du Hezbollah contre Israël. L’ONU doit prendre ses responsabilités et la FINUL doit maintenir la paix », a déclaré Claude Goasguen après son entrée dans le tunnel.
Goasguen est membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, où il est chargé de faire un rapport sur la situation au Moyen Orient et de faire des recommandations concernant la politique française dans cette région.
« Nous sommes à la veille d’une guerre, dont personne ne veut », a-t-il ajouté.
« Le Hezbollah doit être tenu responsable, et c’est la responsabilité du gouvernement libanais de garantir le calme pour le bien de la paix, » a-t-il conclu.
Le 12 décembre, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a émis cette déclaration :
« La France exprime sa préoccupation après la découverte par les forces armées israéliennes de tunnels sur le territoire israélien, creusés par le Hezbollah depuis le Liban. Ces tunnels constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies qui prévoit la cessation des hostilités le long de la Ligne bleue entre le Liban et Israël.
La France a fait état de son inquiétude aux autorités libanaises et poursuivra le dialogue étroit qu’elle entretient avec elles sur la situation au Sud-Liban. Elle appelle l’ensemble des parties à faire preuve de prudence et de retenue.
La France rappelle son attachement à l’application pleine et entière de la résolution 1701, dans un contexte régional fortement dégradé. Elle souhaite que ces récents développements soient rapidement discutés au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle réitère son plein soutien à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), à laquelle elle contribue par la présence de près de 700 personnels. Elle salue à cet égard la réactivité de la Force à la suite de ces révélations et la mise en œuvre de mesures de suivi, dans le strict respect de son mandat. Elle appelle les autorités libanaises et israéliennes à poursuivre leur étroite collaboration avec la Force et les invite à poursuivre leur dialogue dans le cadre des réunions tripartites de la FINUL, qui jouent un rôle essentiel pour prévenir toute escalade sur le terrain. »