GR : l’Iran a la technologie de missile la plus avancée au Moyen Orient
Amir Ali Hajizadeh a déclaré que la République islamique continuera à travailler "jour et nuit" pour développer ses capacités de dissuasion
Un haut commandant des Gardiens de la Révolution iranienne a affirmé que son pays disposait de la technologie de missile la plus avancée au Moyen-Orient.
« Aujourd’hui, nous nous classons en première position pour la technologie de missile au niveau régional et nous sommes placés parmi les meilleurs puissances mondiales à ce sujet, a déclaré le général Amir Ali Hajizadeh, le chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la révolution, cité dimanche par Press TV.
Hajizadeh a affirmé que l’Iran était une puissance régionale en pointe sur la technologie de drones et a dit que l’abattage d’un drone américain en juin démontrait les capacités des radars et des systèmes de défense aérienne de l’Iran.
Il a également dit que l’Iran ne pouvait pas relâcher ses efforts pour développer des nouvelles technologies militaires.
« Nous serions distancés si nous arrêtions de pédaler. Nous devons donc continuer d’aller de l’avant avec nos propres activités de dissuasion en travaillant jour et nuit et en faisant tous les efforts possibles pour renforcer nos capacités [militaires] », a déclaré Hajizadeh.
Le général des Gardiens de la Révolution avait déjà vanté les prouesses militaires de l’Iran, déclarant l’année dernière que Téhéran est capable d’élargir la portée de ses missiles balistiques au-delà de sa limite actuelle à 2000 kilomètres.
Plus tôt ce mois, l’Iran a dévoilé trois nouveaux missiles de guidage de précision. Le Premier ministre a déclaré qu’ils montrent que le pays est prêt à se défendre face à la « malveillance et aux conspirations » américaines.
La nouvelle gamme de missiles air-air, surnommés « Yasin », « Balaban » et une nouvelle série de « Ghaem », a été développée conjointement avec le ministère et Sa Iran, aussi connu sous le nom d’Industries électroniques iraniennes.
Ils ont été dévoilés en pleines tensions entre l’Iran, les Etats-Unis et ses alliés dans le Detroit d’Ormuz – un point de transit stratégique reliant les pays producteurs de pétrole au Moyen-Orient aux marchés asiatiques, à l’Europe et à l’Amérique du nord.
Les tensions ont grimpé en flèche après que les Etats-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire de 2015 passé entre l’Iran et les puissances mondiales. Les Etats-unis ont lancé une campagne de « pression maximale » sur la République islamique.
En se retirant de l’accord, le président américain Donald Trump a critiqué l’accord parce qu’il ne traitait pas le problème des missiles balistiques de l’Iran. Les Etats-Unis craignent que l’Iran puisse utiliser sa technologie de missiles et son programme spatial pour construire des missiles balistiques intercontinentaux à capacité nucléaire, ce que Téhéran dément vouloir faire.
Pourtant, une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été passée au moment de la signature de l’accord de 2015 pour interdire à l’Iran de tester des missiles balistiques capables de transporter des ogives nucléaires.
Le mois dernier, l’Iran aurait testé le Shahab-3, un missile balistique de moyenne portée dont on pense qu’il serait en capacité de transporter des ogives nucléaires.
L’Iran maintient que son programme de missile est uniquement développé à des objectifs défensifs et a refusé de négocier.