Guerre contre le Hamas : « Nous affrontons l’équivalent des nazis », dit Bennett
L'ancien Premier ministre a estimé que le conflit "n'est pas la guerre de Yom Kippour - c'est la guerre de Yom Kippour multipliée par cent"
L’ancien Premier ministre Naftali Bennett a estimé lundi que le conflit actuel « est le plus dur depuis la guerre d’Indépendance ».
S’exprimant devant les caméras de la Douzième chaîne depuis le sud d’Israël, Bennett a déclaré que « ce n’est pas la guerre de Yom Kippour – c’est la guerre de Yom Kippour multipliée par cent parce qu’ici, nous parlons de meurtres, de massacre systématique de bébés, de fillettes, de petits garçons, de choses qui sont dures à entendre ».
« Nous avons établi un État juif sur cette terre pour pouvoir nous défendre et le temps est venu de riposter », a-t-il ajouté.
« Nous devons relever la tête… Nous sommes un peuple héroïque », a-t-il continué, citant des actes de bravoure de la part de résidents de Kfar Aza, de Nahal Oz, de Netiv HaAsara et d’autres communautés où « des héros » ont affronté les terroristes, les tuant ou perdant la vie dans certains cas. « Nous sommes un peuple de lions », a déclaré Bennett.
En fin de compte, a fait remarquer l’ex-Premier ministre, il s’agit d’une guerre contre l’Iran, « la pieuvre » qui « conduit » le Hamas, le Jihad islamique palestinien et le Hezbollah.
Il a indiqué ne pas vouloir donner d’avis au Premier ministre Benjamin Netanyahu – mais, interrogé sur la possibilité d’une incursion terrestre, il a déclaré que chaque soldat envoyé sur le terrain devait avoir un dessein spécifique.
Il a dit qu’il avait ressenti le besoin de collecter quatre millions de dollars à l’étranger pour financer les hôtels des résidents de Sdérot, faisant remarquer qu’il y a des familles qui n’ont plus rien et qui ont besoin d’une aide urgente du gouvernement.
« Il y a des enfants traumatisés… Des familles restées piégées dans une pièce blindée pendant 16 heures » alors que des terroristes étaient à l’extérieur. Il a rappelé qu’un père de famille avait dû tenir la porte fermée avec un terroriste de l’autre côté.
« Quand on doit affronter l’ennemi iranien – le Hamas, le Jihad islamique, le Hezbollah, l’Iran – on affronte une conception nazie », a-t-il expliqué. « Je ne l’avais jamais dit dans le passé. Jamais je n’aurais pu concevoir qu’ils viendraient ici pour commettre un carnage, pour couper la gorge d’enfants. Ce sont des animaux. Nous devons les appréhender comme s’ils étaient des nazis. Ce que nous ferions aux nazis, nous devons le faire à leur encontre ».
« C’est la pire période de l’Histoire de l’État », a-t-il répété, mais le gouvernement doit utiliser la résilience et l’énergie de la population : « Nous avons un peuple formidable et nous l’emporterons ».