Israël en guerre - Jour 472

Rechercher
Chine, Iran, Arabie saoudite et Irak

Guterres : « La peine de mort n’a pas sa place au 21e siècle »

"Aujourd'hui quatre pays sont responsables de 87 % des exécutions recensées," a déploré le secrétaire général de l'ONU

Antonio Guterres, alors Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies pendant une conférence de presse à Genève, le 3 août 2012. (Crédit : U.S. Mission Photo by Eric Bridiers — Flickr/Domaine public/Wikimedia Commons)
Antonio Guterres, alors Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies pendant une conférence de presse à Genève, le 3 août 2012. (Crédit : U.S. Mission Photo by Eric Bridiers — Flickr/Domaine public/Wikimedia Commons)

« La peine de mort n’a pas sa place au 21e siècle », a affirmé mardi à l’ONU son secrétaire général, Antonio Guterres, en appelant tous les membres des Nations unies à la supprimer de leur arsenal répressif.

« Je fais cette requête à tous les Etats qui continuent de recourir à cette pratique barbare : s’il vous plait arrêtez les exécutions », a lancé le patron de l’ONU lors d’une allocution à l’occasion de la Journée internationale contre la peine capitale.

Selon lui, « la peine de mort ne fait que très peu pour (alléger la souffrance) des victimes ou dissuader de commettre des crimes ». Et même si les procès sont faits de la manière la plus juste possible, « il y a toujours un risque d’erreurs judiciaires » qui est « inacceptable ».

Le secrétaire général s’est cependant félicité que 170 Etats sur les 193 que compte l’ONU aient aboli ou arrêté de pratiquer la peine de mort. « Le mois dernier, deux Etats africains – la Gambie et Madagascar – ont fait des pas irréversibles en interdisant la peine de mort », a-t-il salué.

« En 2016, les exécutions dans le monde ont diminué de 37 % par rapport à 2015 » et « aujourd’hui quatre pays sont responsables de 87 % des exécutions recensées », a noté Antonio Guterres sans identifier ces quatre Etats.

Ces derniers sont la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite et l’Irak, selon un responsable de l’ONU s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Le patron des Nations unies a aussi réclamé de la transparence aux Etats qui pratiquent la peine de mort, notamment pour permettre aux avocats de faire leur travail.

« Des gouvernements cachent les exécutions et les entourent de secret pour cacher qui est dans les couloirs de la mort et pourquoi ».

« D’autres en font un secret d’Etat en faisant de leur divulgation un acte de trahison », a-t-il déploré. « Ce manque de transparence illustre un manque de respect pour les droits de l’Homme pour ceux qui sont condamnés à mort et leurs familles », a estimé Antonio Guterres.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.