Haley appelle à soutenir le futur plan de paix américain
L'ambassadrice américaine à l'ONU a souligné qu' "il y aura des choses dans ce plan qui plairont et d'autres qui ne plairont pas"
L’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley a appelé mardi Palestiniens, Israéliens et la communauté internationale à réagir positivement au plan de paix américain attendu début 2019, les Européens réaffirmant dans le même temps leur attachement « aux paramètres (déjà) agréés ».
« Je l’ai lu. Contrairement aux tentatives précédentes visant à résoudre ce conflit, ce plan ne se compose pas de quelques pages avec quelques directives non précises et sans imagination », a affirmé Nikki Haley lors d’une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient.
« Il sera différent de tous les précédents », a ajouté, sans expliciter le contenu du plan, la diplomate, qui quittera ses fonctions le 31 décembre. « La question cruciale est de savoir si la réponse sera différente ».
L’ambassadrice a souligné qu’ « il y aura des choses dans ce plan qui plairont et d’autres qui ne plairont pas ». Cela sera « vrai pour les Israéliens et les Palestiniens, mais également pour tous les pays du monde intéressés par ce sujet ».
« Chaque pays ou partie aura donc un choix important à faire. Se concentrer sur les parties du plan non aimé » ou « se focaliser sur les parties du plan qui plaisent et encourager les négociations à se poursuivre », a plaidé Mme Haley.
Dans une déclaration publiée juste avant le début de la réunion, les pays européens membres actuels et à venir du Conseil de sécurité ont à nouveau insisté pour que tout nouveau plan soit basé sur « les paramètres agréés » internationalement, les précédentes résolutions de l’ONU et les accords passés.
« Tout plan de paix qui ne reconnaîtrait pas ces paramètres agréés internationalement risquerait d’être voué à l’échec », ont averti les Européens (Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède et Royaume-Uni).
La solution au conflit israélo-palestinien ne peut passer que par la perspective de deux Etats vivant côte à côte dans les frontières reconnues en 1967, avec Jérusalem capitale des deux Etats, ont insisté les Européens, rappelant implicitement leur opposition à la reconnaissance unilatérale il y a un an par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Depuis cette annonce, les relations sont gelées entre les Etats-Unis et les Palestiniens.