Hamas : aucun otage ne sortira « vivant » de Gaza sans « un échange »
"L'holocauste auquel se livre l'ennemi vise à briser la force de notre résistance (...) mais nous menons sur notre terre une bataille sainte," a affirmé la branche palestinienne des Frères musulmans
Le groupe terroriste palestinien du Hamas a déclaré dimanche qu’aucun des otages enlevés lors de l’attaque barbare qu’il a mené le 7 octobre aux côtés de civils de Gaza, et encore retenus dans la bande de Gaza n’en sortirait « vivant » sans négociation et sans « répondre aux exigences » du mouvement islamiste palestinien.
« Ni l’ennemi fasciste et sa direction arrogante, ni ses soutiens, ne pourront récupérer leurs prisonniers vivants sans un échange et une négociation, et sans répondre aux exigences de la résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes anti-Israël] », a déclaré dans une vidéo Abou Obeida, le porte-parole des Brigades al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien.
Avant de voler en éclats le 1er décembre, une semaine de trêve avait permis la libération de 105 otages détenus dans la bande de Gaza, dont 80 otages israéliens échangés contre 240 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes pour atteinte à la sécurité.
Le Qatar, qui avait assuré la médiation entre le groupe terroriste palestinien Hamas et Israël, a indiqué que des efforts restaient en cours pour la conclusion d’une nouvelle trêve et la libération de nouveaux otages, tout en estimant que la riposte israélienne contre le Hamas, au pouvoir à Gaza, suite à ces crimes commis en Israël qui ont notamment fait plus de 1 200 morts, « rétrécissait la perspective » d’un succès.
Israël a indiqué que 137 otages restent détenus aux mains des groupes terroristes palestiniens dans la bande de Gaza.
Environ 240 otages ont été emmenés de force dans la bande de Gaza par des terroristes palestiniens ainsi que des civils lors de l’attaque sans précédent qu’ils ont menée le 7 octobre dans le sud d’Israël, tuant environ 1 200 personnes, majoritairement des civils.
« Nous n’avons pas d’autre choix que de combattre cet occupant barbare, dans chaque quartier, rue ou ruelle », a-t-il assuré, « l’holocauste auquel se livre l’ennemi vise à briser la force de notre résistance (…) mais nous menons sur notre terre une bataille sainte, » a affirmé la branche palestinienne des Frères musulmans.
Israël a répondu à l’attaque du 7 octobre par une incursion aérienne et terrestre visant à éliminer le Hamas. Plus de 17 700 personnes seraient mortes, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables de manière indépendante, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.