Harvard : Les affiches des otages israéliens à Gaza couvertes de graffitis
Quelqu’un a écrit « la tête est encore là » sur le poster du plus jeune des otages, Kfir Bibas, qui a eu 1 an en captivité ; Harvard n’a pas encore réagi
Plusieurs posters d’otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza et affichés sur les murs de l’université de Harvard ont été recouverts de graffitis haineux.
Des photos et des images circulant en ligne montrent les affiches sur lesquelles ont ete ajoutes des slogans antisémites relevant de la théorie du complot, tels que « Israël est responsable du 11 septembre » et « Je connaissais Epstein personnellement », en référence à Jeffrey Epstein.
Quelqu’un a écrit sur l’affiche du plus jeune des otages du Hamas, Kfir Bibas, qui a eu un an en captivité, « la tête est encore là ».
The night before Harvard begins a new semester, every single Jewish hostage poster on campus has been defaced with vile antisemitism. @LHSummers @BillAckman pic.twitter.com/uVg4mLV1rZ
— Shabbos Kestenbaum (@ShabbosK) January 22, 2024
Sur d’autres affiches, on pouvait lire des slogans tels que « Sure, Jan », une réponse populaire aux propos de quelqu’un qui n’est pas du tout crédible.
Les graffitis ont été découverts lundi alors que les étudiants revenaient sur le campus après les vacances d’hiver.
Jewish students returning to @Harvard for the spring semester were met by horrific antisemitic vandalism scrawled on every poster of Israeli hostages hung on campus.
Harvard has yet to comment. Meanwhile, Harvard's co-chair of its newly-created presidential task force on… pic.twitter.com/gu76kVvQ8k— Israel War Room (@IsraelWarRoom) January 23, 2024
La Douzième chaîne a rapporté qu’un groupe d’étudiants israéliens de l’université a déposé plainte contre l’administration.
L’université de Harvard, qui a été accusée de laisser l’antisémitisme se répandre sur le campus, n’a pas encore fait de commentaires sur les affiches.
Au début du mois, l’ex-présidente de Harvard, Claudine Gay, a démissionné à la suite d’accusations de plagiat et de critiques concernant son témoignage lors d’une audience au Congrès, au cours de laquelle elle a refusé d’affirmer de manière claire que les appels au génocide des Juifs sur le campus étaient contraires au règlement de conduite de l’école. Elle s’est par la suite excusée.
Les affiches des otages ont été régulièrement dégradées et arrachées dans des villes du monde entier.