Herzog sur les campagnes anti-expulsions : « Ce n’est pas Soros, Bibi »
Le chef de l'opposition a également demandé un ré-examen minutieux de la question des migrants africains par le gouvernement
Marissa Newman est la correspondante politique du Times of Israël

Le chef de l’opposition Isaac Herzog a rejeté l’accusation lancée hier par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a affirmé que c’était le milliardaire juif George Soros qui était à l’origine de la campagne d’opposition aux expulsions massives de migrants africains d’Israël.
« Ce n’est pas George Soros, Bibi », a déclaré Herzog lundi lors de la réunion hebdomadaire de l’Union sioniste. « C’est le sens naturel de la justice qui est ancré dans les cœurs de nombreux Israéliens qui ont foi en la dignité humaine ».
Herzog a indiqué qu’il avait consulté de nombreux spécialistes sur la question. Il a expliqué que les experts israéliens qui se sont récemment rendus en Ouganda et au Rwanda – les deux pays où Israël enverrait les migrants, dont la majorité est originaire d’Erythrée et du Soudan – ont tiré comme conclusion « que ces Etats n’ont pas les infrastructures suffisantes pour tenir les engagements du gouvernement pris devant la haute cour de justice ».
Herzog a vivement recommandé au gouvernement de mettre un terme au plan et d’étudier minutieusement la question avant de passer à l’action.
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