Israël en guerre - Jour 369

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Herzog : Une « majorité absolue » de la nation soutient l’accord pour les otages

Le président affirme que le pays a le devoir "absolu et suprême" de ramener les otages capturés il y a neuf mois, et que la nation "ne les oublie pas un seul instant"

Illustration : Le président Isaac Herzog s'exprimant lors d'une cérémonie de prestation de serment pour les juges nouvellement nommés, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 23 juin 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Illustration : Le président Isaac Herzog s'exprimant lors d'une cérémonie de prestation de serment pour les juges nouvellement nommés, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 23 juin 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Neuf mois après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, le président Isaac Herzog a affirmé dimanche qu’une majorité de la population était favorable à un accord visant à libérer les otages enlevés par les terroristes du Hamas lors de cet assaut barbare.

Dans un message publié sur le réseau social X, Herzog a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes de « l’attaque barbare au cours de laquelle des bébés, des femmes, des hommes et des personnes âgées ont été assassinés, violés, torturés et kidnappés » le 7 octobre.

« Notre engagement à rapatrier les otages est absolu et suprême », a poursuivi le président. « Nous ne les oublions pas un instant. La nation d’Israël ne les oublie pas un instant. Dans chaque foyer et chaque famille, dans chaque synagogue, dans chaque communauté, lors de chaque événement public ou privé, nous entendons de toutes parts la préoccupation pour les otages, la prière et le cri – pour qu’ils rentrent rapidement chez eux. »

« La nation entière souhaite leur retour et une majorité absolue soutient un accord sur les otages », a-t-il poursuivi, soulignant que « le devoir du pays est de les ramener, et c’est au cœur du consensus ».

Après des mois sans progrès, les principaux négociateurs israéliens sont en contact avec des pays médiateurs pour relancer les pourparlers à la suite de la réponse du Hamas à une proposition israélienne de trêve et d’accord pour la libération des otages la semaine dernière.

La guerre fait rage depuis neuf mois, depuis que les terroristes du Hamas ont assassiné près de 1 200 personnes et pris 251 otages à Gaza au cours de leur incursion dans les communautés du sud.

Des manifestants brandissant des pancartes pendant une manifestation des partisans et des proches d’Israéliens détenus en otage par les terroristes palestiniens de Gaza depuis le pogrom du 7 octobre, à Tel Aviv, le 6 juillet 2024. (Crédit : Jack Guez/AFP)

Le Hamas a donné son accord initial à la proposition d’une trêve progressive et d’un accord pour la libération des otages, abandonnant une exigence clé, à savoir qu’Israël s’engage d’emblée à mettre fin à la guerre, ont déclaré samedi un responsable du groupe terroriste palestinien et un responsable égyptien.

Dans le même temps, l’une des principales pierres d’achoppement semble être le souhait du Hamas d’obtenir des médiateurs des « garanties écrites » qu’Israël continuera à négocier un accord de cessez-le-feu permanent une fois que la première phase de trêve sera entrée en vigueur.

Ces derniers jours, Israël a fait preuve d’un optimisme prudent, estimant que la position du Hamas rendait un accord plus probable. Une source de l’équipe de négociation israélienne, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a déclaré vendredi qu’il y avait désormais de réelles chances de parvenir à un accord. Cela contraste fortement avec les cas précédents où Israël avait déclaré que les conditions posées par le Hamas étaient inacceptables.

Les manifestants anti-gouvernement ont également marqué ce dimanche les neuf mois de guerre par des manifestations nationales de masse appelant à la conclusion d’un accord pour les otages et à la tenue d’élections législatives anticipées.

116 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre sont toujours à Gaza, mais tous ne sont pas en vie. Une trêve d’une semaine, fin novembre, a permis la libération de 105 civils détenus par le Hamas, et quatre otages ont été libérés avant cela.

Au total, sept otages ont été sauvés vivants par Tsahal, et les corps de 19 otages ont également été retrouvés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée.

L’armée a confirmé la mort de 42 des otages encore détenus par le Hamas, citant de nouveaux renseignements et de nouvelles découvertes obtenus par les troupes opérant dans la bande de Gaza.

Une personne est encore portée-disparue depuis le 7 octobre. Son sort reste indéterminé.

Le Hamas détient également les corps sans vie de deux soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin, depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient encore en vie après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et en 2015 respectivement.

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