Interrogé par Tsahal, un terroriste avoue le viol d’une Israélienne le 7 octobre
L'homme a avoué dans le détail le viol d'une femme d'un kibboutz dans lequel il aurait fait irruption
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée israélienne a publié de nouvelles images de l’interrogatoire d’un terroriste du Jihad islamique palestinien en train d’avouer le viol d’une Israélienne dans un kibboutz du sud d’Israël, le jour de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre dernier.
Capturé par l’armée israélienne ce mois-ci à Khan Younès, le terroriste, Manar Qassem, s’est présenté comme un membre des forces navales du Jihad islamique.
Lors de l’interrogatoire mené par l’unité 504 de la Direction du renseignement militaire, Qassem a été interrogé sur ce qu’il avait fait le 7 octobre, ce à quoi il a répondu de manière détaillée.
Qassem a dit être entré sur le territoire israélien par une brèche dans la barrière de sécurité avec Gaza entre les localités d’al-Fukhkhari et Khuzaa, dans le secteur de Khan Younès, avec une arme de poing et deux grenades. En arrivant au kibboutz dont il ne donne pas le nom, il serait entré dans la maison la plus proche de lui, à l’intérieur de laquelle il serait tombé sur une femme, très apeurée.
« Je l’ai prise et jetée sur le canapé », a déclaré Qassem aux interrogateurs, disant à quoi elle ressemblait et ce qu’elle portait.
« Le diable s’est emparé de moi, je l’ai couchée, je l’ai déshabillée et j’ai fait ce que j’ai fait », a-t-il dit.
Pressé par l’interrogateur de dire précisément ce qu’il avait fait, Qassem a répondu : « J’ai couché avec elle. »
Selon l’armée israélienne, interrogé une nouvelle fois, Qassem a répondu : « Je l’ai violée. » Dans la vidéo, le son est parfois difficilement intelligible, pour des raisons de censure par l’armée de la voix de l’interrogateur.
« Elle m’a poussé, ça n’a pas duré longtemps… Deux minutes. Peut-être une minute et demie », a-t-il ajouté.
À ce moment-là, selon Qassem, deux membres des Brigades des martyrs d’al-Aqsa sont entrés dans la maison et ont mis la femme avec sa mère pendant un court moment, avant de les faire sortir toutes deux de la maison. Il n’a pas précisé si la femme était encore vivante.
Laissé seul, Qaasem a dit avoir décidé de retourner dans la bande de Gaza. Il a ajouté avoir entendu des coups de feu, tiré sur un Israélien près de lui, avant de lancer l’une de ses grenades et de quitter le kibboutz.
Selon l’armée israélienne, ces images sont « une preuve supplémentaire des meurtres et violences sexuelles commis par les organisations terroristes le 7 octobre. Elles font entendre la voix de celles et ceux qui ne peuvent plus le faire ».