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Iran: 20 pays impliqués dans la contestation de l’automne – responsable

Parmi les pays impliqués, le général Kazemi a cité les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, la France, l'Allemagne et Israël

Des manifestations après la mort de Mahsa Amini, à Téhéran, en Iran, le 21 septembre 2022. (Crédit : AP)
Des manifestations après la mort de Mahsa Amini, à Téhéran, en Iran, le 21 septembre 2022. (Crédit : AP)

Une vingtaine de pays, dont les Etats-Unis, l’Allemagne et la France, ont été impliqués dans le mouvement de contestation déclenché en Iran par la mort de Mahsa Amini en septembre, a affirmé un responsable des renseignements iraniens.

« Les enquêtes du service de renseignement des Gardiens de la révolution montrent la participation des services de renseignement d’environ 20 pays dans les émeutes », a déclaré son chef, le général Mohammad Kazemi, dans un entretien au site du guide suprême khamenei.ir dont des extraits ont été publiés lundi par des médias officiels.

Les autorités iraniennes qualifient généralement les protestations d' »émeutes » encouragées par des pays et organisations hostiles à l’Iran.

Des centaines de personnes ont été tuées pendant les protestations ayant suivi la mort le 16 septembre 2022 de la Kurde iranienne de 22 ans Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire très strict imposé aux femmes en Iran.

Parmi les pays impliqués, le général Kazemi a cité les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la France, l’Allemagne, le Canada, la Belgique, l’Autriche, l’Albanie, l’Australie, l’Islande, l’Italie, le Kosovo, la Norvège, Bahreïn, la Nouvelle-Zélande et Israël.

Une femme brandit une pancarte représentant une photo de Mahsa Amini, 22 ans, une Iranienne décédée alors qu’elle était détenue par les autorités iraniennes, lors d’une manifestation dans la ville de Hasakeh, dans le nord-est de la Syrie, le 25 septembre 2022. (Crédit : Delil SOULEIMAN/AFP)

La plupart de ces pays avaient soutenu les manifestants et imposé des sanctions contre le gouvernement et les forces de l’ordre pour leur réaction à la contestation.

Dans son entretien, le général Kazemi a évoqué l’utilisation par ces pays de ressortissants non européens comme des Afghans, des Pakistanais et des Irakiens pour « collecter des informations sur l’état des troubles ».

Il a mis aussi en cause « l’activité de diplomates de l’ambassade de France à Téhéran » pour avoir « recueilli des informations de terrain sur les émeutes et la situation des forces de sécurité ».

M. Kazemi a fait état en outre de la « réunion périodique du service de renseignement des Emirats et du régime sioniste (Israël, NDLR) dans un pays arabe pour soutenir les troubles » en Iran, selon les extraits de l’entretien.

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