Iran : nouveaux missiles pour les forces navales des Gardiens – média
Des missiles à longue et moyenne portée, des drones, de combat et de reconnaissance, ainsi que des unités de guerre électronique, auraient été intégrés aux forces navales du CGRI
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont ajouté de nouveaux missiles et drones à l’arsenal de leurs forces navales, a rapporté vendredi la télévision d’Etat iranienne, alors que les tensions s’intensifient dans la région après l’assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran.
« Un grand nombre de nouveaux missiles de croisière antinavires ont été ajoutés aux forces navales des Gardiens de la Révolution sur ordre du chef » de cette armée idéologique de la République islamique, a indiqué la télévision.
Les missiles « possèdent de nouvelles capacités, notamment une tête explosive à haute puissance et une furtivité accrue », a-t-elle ajouté.
Selon la télévision, un total de 2 654 systèmes militaires, comprenant des missiles à longue et moyenne portée, des drones explosifs, de combat et de reconnaissance, ainsi que des unités de guerre électronique, ont été intégrés aux forces navales du Corps des Gardiens de la Révolution islamique.
« Si nous ne sommes pas capables d’affronter l’ennemi dans les profondeurs des mers et des océans à tout moment et de l’arrêter à distance, nous rencontrerons inévitablement des problèmes à nos frontières nationales », a affirmé le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution.
« Dans le monde d’aujourd’hui, il faut soit être fort pour survivre et être en sécurité, soit se rendre ; il n’y a pas de voie intermédiaire », a-t-il ajouté lors d’un défilé au cours duquel le nouvel arsenal a été présenté, selon les images de la télévision.
La région est en état d’alerte face à une éventuelle attaque de l’Iran ou de l’un de ses mandataires contre Israël, à la suite de l’assassinat, la semaine dernière à Téhéran, du chef politique du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Le Hamas et l’Iran accusent Israël, qui n’a pas revendiqué l’assassinat, et Téhéran a promis une riposte. Les efforts diplomatiques se poursuivent pour éviter une escalade militaire dans la région.
Israël a commis une « erreur stratégique » qui va lui « coûter cher » en tuant le chef politique du Hamas, à Téhéran le 31 juillet, a déclaré à l’AFP jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri.
Téhéran a salué le pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre en Israël, qui a déclenché la guerre en cours dans la bande de Gaza contre le groupe terroriste palestinien, tout en niant toue implication.