Iran : protocole d’accord à Paris pour l’acquisition de 118 Airbus
Il ne s'agit pas encore d'un contrat définitif qui comprend "73 gros-porteurs et 45 monocouloirs" dont douze A380
L’Iran s’est engagé à acquérir 118 avions moyen et long-courriers du constructeur aéronautique européen Airbus, à l’occasion de la visite du président iranien Hassan Rouhani à Paris, pour un montant évalué à 25 milliards de dollars, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’annonce a été faite lors d’une cérémonie au palais de l’Elysée en présence du président François Hollande. Il s’agit d’un protocole d’accord et non d’un contrat définitif en raison de la levée encore partielle des sanctions contre l’Iran.
Le total se répartit en « 73 gros-porteurs et 45 monocouloirs » (long et moyen-courrier, ndlr): 21 appareils de la famille A320ceo, 24 de la famille A320neo, 27 de la famille A330ceo, 18 A330neo (-900), 16 A350-1000 et 12 A380, a détaillé Airbus dans un communiqué.
Le montant astronomique du contrat sera toutefois à répartir entre les actionnaires du consortium, parmi lesquels figurent les Etats français, allemand et espagnol.
L’industrie du transport aérien en Iran était soumise à un embargo américain datant de 1995 empêchant les constructeurs occidentaux de vendre des appareils et des pièces détachées aux compagnies iraniennes, clouant au sol une partie de leur flotte.
Le chef de l’aviation civile iranienne avait indiqué à la mi-avril que l’Iran aurait besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie.
La flotte iranienne comprend actuellement 140 avions en activité, dont la moyenne d’âge est d’environ 20 ans.