Israël a pisté et livré les preuves d’un piratage russe aux Etats-Unis
Espionnant les espions, Israël les a observés dans leurs tentatives d'infiltrer le renseignement américain avant de les livrer à leurs partenaires
Le Wall Street Journal a révélé la semaine dernière comment depuis deux ans, des hackers ont observé d’autres hackers pirater un logiciel anti-piratage afin d’infiltrer la National Security Agency (NSA) américaine.
Des pirates informatiques, soupçonnés d’être proches du gouvernement russe par la cyber-défense israélienne ont apparemment trouvé une faille dans le logiciel anti-espion Kaspersky, de conception russe, largement utilisé à travers le monde par plus de 400 millions de personnes.
Ils étaient eux-même observés par des cyber-espions israéliens, révèle le New York Times, qui ont collecté des preuves pendant une longue période avant de les communiquer à leurs homologues américains.
Kaspersky s’est empressé de nier connaître l’existence de cette faille informatique et d’avoir collaboré avec le gouvernement russe.
Une part des informations volées par les pirates russes l’ont été sur les ordinateurs domestiques d’agents de la NSA qui avait mal protégé leurs documents chez eux, non pas d’une infiltration directe de l’agence de sécurité.
Comme la NSA et la Maison Blanche ont pour le moment refusé de commenter cette information auprès de la presse américaine, il n’est pas encore possible de savoir si les espions ont pu infiltrer les réseaux de la NSA, même s’il est certain que cet anti-virus n’est pas utilisé dans l’agence américaine. D’autant que ce logiciel traîne depuis des années derrière lui le soupçon d’être le cheval de Troie des services secrets russes.