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Israël et 6 autres pays cherchent à sauver les récifs coralliens

Australie, Arabie Saoudite, France,, Japon, Monaco, et Etats-Unis réunis dans un groupe de travail qui remettra son rapport l'an prochain

Récifs de Raja Ampat, Indonésie. Credit: Shawn Heinrichs (PRNewsFoto/Vulcan Inc.)
Récifs de Raja Ampat, Indonésie. Credit: Shawn Heinrichs (PRNewsFoto/Vulcan Inc.)

Limiter le réchauffement climatique ne suffira pas à protéger les récifs coralliens : il faut réparer, protéger et adapter, préviennent les meilleurs experts réunis cette semaine à Monaco, sous l’égide de l’Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI), afin de confronter les solutions possibles.

« Les récifs coralliens changent et ont déjà changé. Pour donner une image, c’est un peu comme si de la forêt tropicale devenait de la garrigue », explique Denis Allemand, le directeur du Centre scientifique de Monaco, un des 13 experts de sept pays (Australie, Arabie Saoudite, France, Israël, Japon, Monaco, Etats-Unis) réunis dans ce groupe de travail qui remettra son rapport l’an prochain.

« La première des priorités est de réduire les émissions de CO2 mais ça ne suffit pas », dit-il, tandis que les scientifiques cherchent à comprendre pourquoi certains massifs résistent mieux que d’autres.

Les formations coralliennes se composent d’une multitude de polypes, dont les sécrétions forment un squelette de calcaire qui grandit avec le temps. Ils vivent en symbiose avec des micro-algues qui leur donnent leurs couleurs flamboyantes.

Parmi les solutions avancées, figure l’idée, qui ne fait pas l’unanimité, de faire appel au génie génétique pour remplacer les algues par des souches plus résistantes. « Des essais sont menés en laboratoire. C’est peut-être efficace à l’échelle d’une baie, mais certainement pas pour la grande barrière de corail, sur des kilomètres », estime le chercheur français CNRS Jean-Pierre Gattuso.

Dans un autre registre, un test a été récemment effectué pour faire ce que les scientifiques appellent du « management de radiations solaires » et qui consiste à projeter des particules dans l’air pour augmenter la nébulosité et limiter la température. « Les Australiens sont aussi en train de développer un film pour protéger la mer, à l’instar des bâches blanches posées sur les glaciers en Autriche », indique M. Allemand.

Les récifs coralliens ne couvrent que 0,2 % de la superficie des océans, mais abritent environ 30 % des espèces marines connues à ce jour. Plus de 500 millions de personnes en dépendent directement à travers le monde, pour la pêche, le tourisme ou la protection des côtes contre l’érosion.

Plusieurs menaces pèsent sur eux: les aménagements portuaires et touristiques, la pêche à l’explosif ou au cyanure, la pollution, des espèces invasives, le réchauffement des eaux qui entraîne leur blanchiment ou encore l’acidification des océans.

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