Israël et l’AP nient qu’une délégation palestinienne ait rencontré Netanyahu
Les médias palestiniens avaient rapporté que les deux parties s'étaient rencontrées à Jérusalem pour discuter de comment "calmer la situation"

Israël et l’Autorité palestinienne ont démenti jeudi les informations qu’une délégation de l’AP comprenant de hauts responsables du renseignement ait rencontré la veille le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem pour discuter des moyens pour calmer la situation en Cisjordanie.
Le porte-parole de langue arabe de Netanyahu, Ofir Gendelman, a déclaré au Times of Israel qu’une « telle réunion n’a pas eu lieu. »
Le général Adnan Damiri, porte-parole des services de sécurité palestiniens, a déclaré pour sa part : « Les informations sont fausses et fondées sur une interprétation erronée de déclarations faites par Mohammed Shtayyeh, un membre du comité central du Fatah. »
« Dr. Shtayyeh a décidé de former une délégation pour rencontrer le côté israélien et leur transmettre l’avis du Comité central concernant les violations israéliennes », a déclaré Damiri au Times of Israel, mais a souligné qu’il n’y avait « pas d’arrangements pour qu’une délégation rencontre Netanyahu. »
La rencontre a été rapportée par les médias palestiniens comme ayant eu lieu à Jérusalem et aurait inclus Majed Faraj, le directeur général du Service de renseignement de l’Autorité palestinienne, et Ziad al-hab Rieh, le chef des services de sécurité préventive de l’AP.

Les rapports avaient dit que la rencontre a porté sur les mesures à prendre pour calmer la situation en Cisjordanie et sur la façon de restaurer la situation au point où elle était avant le début de la vague de violence actuelle qui a commencé en octobre. Les délégués auraient également discuté avec Netanyahu des façons d’améliorer la situation économique en Cisjordanie.
Les délégués auraient décrit les entretiens, qui auraient duré environ deux heures, comme « positifs ».
Il y a deux semaines Faraj avait dit à Defense News que ses services travaillaient activement avec Israël et avaient déjoué quelque 200 attaques contre des Israéliens depuis octobre2015.
« Nous sommes sûrs que la violence, la radicalisation et le terrorisme nous feront du mal. Ils ne nous rapprocheront pas de la réalisation de notre rêve d’un Etat palestinien », avait-il déclaré au magazine dans ce qui était son permier interview avec les médias.
« Nous nous sommes battus pendant de nombreuses décennies d’une manière différente ; et maintenant nous nous battons pour la paix … Je vais donc continuer à me battre pour conserver ce pont contre la radicalisation et la violence qui doit nous conduire à notre indépendance. »