Israël-Hamas : le Brésil convoque une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU
Brasilia avait déjà convoqué une réunion d'urgence le 8 octobre mais les pays membres n'avaient pas réussi à s'entendre pour condamner unanimement l'offensive terroriste
Le Brésil, qui préside actuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, a convoqué pour vendredi une nouvelle réunion de cet organisme pour aborder la situation dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi soir le ministère des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie brésilienne Mauro Vieira a interrompu une tournée en Asie pour se rendre à New York, « afin de participer à une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, convoquée par le Brésil pour le vendredi 13 octobre, afin d’aborder la situation dans la bande de Gaza », a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le Brésil avait déjà convoqué une réunion d’urgence sur la situation en Israël et dans la bande de Gaza le 8 octobre, au lendemain de l’offensive terroriste sans précédent du Hamas contre l’Etat juif.
Au terme de cette réunion, les membres du Conseil, régulièrement divisés sur le dossier israélo-palestinien, n’avaient pas réussi à s’entendre pour condamner unanimement cette offensive qui a fait environ 1 300 morts côté israélien, selon le dernier bilan.
Dans la bande de Gaza, au moins 1 200 personnes également, dont de nombreux civils, ont été tuées dans les raids aériens destructeurs israéliens menés en représailles, selon les autorités locales.
Plus tôt mercredi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a lancé un appel à protéger les « enfants palestiniens et israéliens » pris au piège de la guerre.
« Les enfants ne devraient jamais être pris en otages, où que ce soit dans le monde », a plaidé Lula.
« Il faut que le Hamas libère les enfants israéliens qui ont été enlevés à leurs familles. Il faut qu’Israël cesse les bombardements pour que les enfants palestiniens et leurs mères quittent la bande de Gaza à travers la frontière avec l’Egypte », a poursuivi le président brésilien.
« Il faut qu’il y ait un minimum d’humanité dans la folie de la guerre », a-t-il exhorté.