Israël-Hamas : Pour Bardella, LFI est « la caution morale du terrorisme islamiste »
Le chef du parti d'extrême-droite a aussi fustigé le NPA qui a proclamé son soutien à la "résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] palestinienne"

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a accusé lundi La France insoumise (LFI) d’être « la caution morale du terrorisme islamiste », alors que le coordinateur du parti de gauche Manuel Bompard persiste à renvoyer dos à dos Israël et le Hamas, condamnant des « crimes de guerre » des deux côtés.
« C’est indigne, un palier a été franchi », a déclaré Bardella sur BFMTV et RMC, dénonçant les réactions de ses adversaires Insoumis aux attaques du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël, qui ont fait depuis samedi plus de 700 morts côté israélien.
LFI « refuse de condamner les actes terroristes » et « parle du Hamas comme une force armée palestinienne, alors qu’on parle d’un groupe terroriste », a souligné le président du RN, affirmant « qu’en cautionnant de tels agissements, LFI se fait la caution morale du terrorisme islamiste ».
Pointant les « dizaines de milliers de compagnons de route et de sympathisants de l’idéologie du Hamas » présents selon lui « sur le sol français », le leader d’extrême-droite a appelé à « judiciariser toute forme d’apologie du terrorisme », prenant pour exemple le Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) qui a proclamé son soutien à la « résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] palestinienne ».

Un peu plus tôt, Bompard avait affirmé sa « condamnation » des « actes qui, de manière très claire, en droit international, s’apparentent à des crimes de guerre ». Mais aussi bien ceux « commis par le Hamas » ces derniers jours que ceux « commis par l’État israélien à l’égard des Palestiniens depuis des années ».
Mis en cause par la Première ministre Elisabeth Borne, qui a reproché à LFI ses « ambiguïtés révoltantes » et une forme d’antisémitisme « masqué », le responsable de LFI a fustigé des propos « ignobles » et « infamants ».
« Si certains considèrent que telle ou telle personne de ma faille politique est antisémite, il doit porter plainte sur le sujet. Personne ne l’a jamais fait et aucun d’entre nous n’a jamais été condamné pour antisémitisme », a-t-il insisté.
L’ancien président socialiste François Hollande a, pour sa part, estimé sur France Inter que « la première chose qu’avaient à faire Jean-Luc Mélenchon et ses proches, c’était de condamner l’attaque terroriste ».
« Après, on peut trouver des causes, avoir des commentaires », a-t-il ajouté, mais « la première attitude de tout démocrate c’est de condamner fermement ».