Israël n’aurait pas cherché à éliminer un général iranien
Un responsable de Tsahal affirme, sous couvert d'anonymat, que la frappe était censée cibler des combattants subalternes
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël
Un responsable de l’armée israélienne a affirmé mardi, sous couvert d’anonymat, que la frappe supposément israélienne menée cette semaine sur la partie syrienne du Golan et qui a tué un général iranien, visait en réalité ce qui était censé être une caravane de combattants subalternes du Hezbollah.
Cette déclaration a été faite par un responsable anonyme à Reuters malgré le refus d’Israël d’assumer officiellement la responsabilité de cette attaque aérienne qui a tué le général des Gardes révolutionnaires, Mohammed Allahdadi.
Plusieurs autres personnes ont aussi été tuées lors de cette frappe, dont Jihad Mughniyeh, le fils du défunt commandant du Hezbollah, Imad Mughniyeh, qui était à la tête des opérations du groupe terroriste chiite libanais dans les hauteurs du Golan syrien.
Mohammed Issa, un autre haut responsable du Hezbollah, est aussi mort dans cette attaque.
« Nous ne nous attendions pas à ce résultat au niveau de l’importance des personnes qui ont été tuées – et certainement pas à un général iranien », aurait affirmé la source. Nous avions pensé que nous étions en train de frapper une troupe ennemie au sol qui était sur le point de nous attaquer à la frontière. Nous avons reçu une alerte, nous avons vu un véhicule, nous l’avons identifié comme étant un véhicule ennemi et nous lui avons tiré dessus. Nous avons considéré cette opération comme une opération tactique limitée. »
Ces commentaires ont été perçus comme une tentative d’Israël d’empêcher une escalade de la tension avec l’Iran, principal soutien du Hezbollah, le groupe terroriste basé au Liban, qui a juré de venger le général tué.