Israël en guerre - Jour 429

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Israël-Vatican : « progrès » sur le contentieux patrimonial

Les discussions se poursuivent toujours, mais sans atteindre un accord

Eglise du Saint-Sépulcre (Crédit : Nati Shohat/Flash90)
Eglise du Saint-Sépulcre (Crédit : Nati Shohat/Flash90)

Israël et le Saint-Siège ont poursuivi cette semaine leurs négociations sur les contentieux relatifs aux biens de l’Eglise en Terre sainte sans aboutir à un accord malgré des « progrès », selon un communiqué commun du Saint-Siège et d’Israël.

« Dans une atmosphère constructive et réfléchie, les parties ont pris note des progrès accomplis depuis la précédente réunion de juin 2013. Elles se sont mises d’accord sur les prochaines étapes » en vue d’une prochaine réunion en juin 2014 au Vatican, ont indiqué les deux parties, reprenant pratiquement les termes d’un communiqué de juin dernier.

La Commission bilatérale permanente Saint-Siège-Israël s’était réunie mardi en session plénière à Jérusalem, mais la percée, souvent promise ces dernières années, n’a toujours pas eu lieu.

Aucun accord sur ces questions âprement discutées depuis 1999 – qui touchent tout à la fois les moyens économiques et le statut très ancien et à haute valeur symbolique des institutions de l’Eglise en Terre Sainte – n’est donc pas à attendre avant la visite du pape François à Jérusalem le 26 mai prochain.

Le Saint-Siège réclame la reconnaissance des droits juridiques et patrimoniaux des congrégations catholiques et la confirmation des exemptions fiscales dont bénéficiait l’Eglise au moment de la naissance d’Israël en mai 1948.

L’une des questions les plus délicates a concerné ces dernières années le Cénacle de Jérusalem, un bâtiment situé au sommet du Mont Sion, à l’endroit où se serait déroulée la Cène, le dernier repas du Christ avec ses apôtres, avant son arrestation et sa crucifixion.

L’Etat hébreu et le Saint-Siège ont établi des relations diplomatiques en 1993. La question des biens reste un contentieux très complexe qui n’empêche pas des relations cordiales entre les deux Etats.

La visite de François, qui débutera à Amman en Jordanie le 24 mai, pour se poursuivre à Bethléem en Palestine le 25 mai, et à Jérusalem le 26, aura la dimension d’un pèlerinage, a tenu à préciser le pape, dès qu’il a annoncé ce voyage.

Mais les dimensions politiques – biens et cultes de l’Eglise en Terre Sainte mais aussi question palestinienne, droits des chrétiens, statut de Jérusalem – ne pourront être absentes de ce voyage délicat.

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