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J.J Abrams avait initialement décliné la proposition de réaliser Star Wars

Après la sortie du film ce weekend, qui a rapporté 517 millions de dollars, le réalisateur juif respire enfin

Le réalisateur juif américain JJ Abrams sur le plateau de "Star Wars, épisode VII" en mai 2014 (Crédit : Capture d'écran: YouTube / Star Wars)
Le réalisateur juif américain JJ Abrams sur le plateau de "Star Wars, épisode VII" en mai 2014 (Crédit : Capture d'écran: YouTube / Star Wars)

Le réalisateur juif JJ Abrams, dont le film Star Wars a connu le meilleur démarrage d’Amérique du nord de tous les temps, dimanche, avait abord rejeté la proposition de réaliser le film.

Abrams, 49 ans, a réalisé deux films de la saga Star Trek et le troisième Mission Impossible. Il craignait d’être connu comme « le gars qui fait les suites », a-t-il confié au Times Magazine.

« Lorsque [la présidente de Lucasfilm] Kathy [Kennedy] a appelé, j’ai fait quelque chose que je ne fais normalement pas, ce qui est de regarder ma carrière. J’ai vraiment eu le sentiment ‘que cela sonnait comme une mauvaise idée’ », a-t-il expliqué.

Heureusement pour lui – et pour les cinéphiles heureux, dont beaucoup retourneraient dans les salles pour voir le film une deuxième fois en l’espace d’un seul week-end – sa femme Katie McGrath l’a convaincu de reprendre le projet.

« Katie m’a dit : ‘Si tu veux le faire et que tu ne le fais pas, tu vas le regretter’ ».

Après avoir examiné le projet, Abrams a expliqué qu’il « voulait que les gens ressentent la magie de ce que Star Wars illustrait : la romance, le côté chaleureux, la loyauté, la douceur, l’amitié, les scénarios inattendus, les découvertes que les personnages font, le sens de l’échelle impossible rendu possible ».

Star Wars, épisode VII, a apporté 238 millions dollars au cours du week-end, ce qui fait de ce film, le film qui a eu la plus grande première nord-américaine de tous les temps selon les estimations des studios dimanche.

Les bénéfices que Walt Disney Co. ont retiré dépassent le record précédent établi par « Jurassic World », d’Universal qui a réussi à rapporté 208 800 000 dollars cet été.

À l’échelle internationale, le film a rapporté 279 millions dollars, élevant son bénéfice mondial à 517 millions de dollars – bénéfices qui arrivent en second seulement des bénéfices mondiaux de « Jurassic World » qui ont rapporté 525 millions de dollars. Mais les dinosaures ont eu l’avantage de la Chine – « Star Wars » ne sortira que le 9 janvier en Chine.

L'acteur Harrison Ford (à gauche) et le réalisateur JJ Abrams assistant à l'after party pour la première mondiale de "Star Wars, épisode VII" à Hollywood Blvd. le 14 décembre, 2015 en Californie (Crédit : Alberto E. Rodriguez / Getty Images for Disney / AFP)
L’acteur Harrison Ford (à gauche) et le réalisateur JJ Abrams assistant à l’after party pour la première mondiale de « Star Wars, épisode VII » à Hollywood Blvd. le 14 décembre, 2015 en Californie (Crédit : Alberto E. Rodriguez / Getty Images for Disney / AFP)

Ceci est juste le dernier record d’une liste de records du film de JJ Abrams, le septième de la franchise Star Wars, qui d’après les estimations des analystes, devait rapporter entre 150 millions à 300 millions de dollars lors de sa sortie.

Le « facteur X » était la qualité.

Alors que « Le réveil de la Force » a réussi à écouler une grande quantité de billets en pré-ventes, le film a été tenu au secret de la presse et des critiques. C’est seulement quelques jours à peine avant sa sortie, qu’il a été révélé.

L’analyste principal des médias de Rentrak, Paul Dergarabedian, a expliqué que c’était l’élément clé qui peut pousser le film a rapporté 2 milliards de dollars en fin de course. Beaucoup vont revenir pour le regarder une deuxième fois.

« L’enthousiasme s’est vraiment transformé en un événement culturel », a déclaré Dave Hollis, le vice-président exécutif de la distribution en salle de Disney. « C’est incroyable ».

Le film marque le dernier succès dans la célèbre carrière du réalisateur qui, en juillet, s’est décrit lui-même au présentateur du The Daily Show, Jon Stewart, comme le « réalisateur juif le plus nebbish que jamais ».

Abrams ne parlait pas son corps fin ou de son nez aquilin, mais plutôt de son penchant pour les créations de science-fiction et fantaisistes qui ont découlé de son intérêt qu’il avait enfant pour les mystères et la résolution d’énigmes.

Comme Steven Spielberg l’a dit en plaisantant, le dernier film Star Wars est comme la deuxième bar mitsva d’Abrams.

« JJ est terrifié », Spielberg, 68 ans, a expliqué au 60 Minutes lors d’une interview la semaine dernière. « Il y a beaucoup de pression sur JJ – pour commencer à payer en retour Disney, vous savez, pour la franchise qu’ils ont achetée à George Lucas ».

Si les estimations et les analystes concordent, il semble qu’il ait largement réussi son coup.

Jessica Steinberg a contribué à cet article.

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