Israël en guerre - Jour 478

Rechercher

Jérusalem redoute que le Royaume-Uni cesse bientôt de vendre des armes à Israël

Le ministre des Affaires étrangères a parlé d'une possible suspension des ventes d'armes offensives, et non défensives, en raison de la guerre de Gaza

Le Premier ministre britannique Keir Starmer quittant le 10 Downing Street pour assister à la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre au Parlement, à Londres, le 24 juillet 2024. (Crédit : Frank Augstein/AP)
Le Premier ministre britannique Keir Starmer quittant le 10 Downing Street pour assister à la séance hebdomadaire de questions au Premier ministre au Parlement, à Londres, le 24 juillet 2024. (Crédit : Frank Augstein/AP)

Ce lundi, plusieurs médias israéliens ont laissé entendre que Jérusalem redoutait que le Royaume-Uni cesse de lui vendre des armes dans les tout prochains jours, en plus d’autres mesures prises par le nouveau gouvernement travailliste pour inverser la politique de son prédécesseur à l’égard d’Israël en raison de la guerre contre le Hamas à Gaza.

Le Royaume-Uni a repris ce mois-ci ses versements à l’UNRWA – l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants – et retiré son veto à la demande de mandat d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, introduite par le procureur de la Cour pénale internationale.

Plusieurs médias ont ajouté à cela qu’Israël pensait que le Royaume-Uni pourrait annoncer la fin de ses ventes d’armes à Israël.

Selon le site d’information Ynet, qui ne cite pas ses sources, Israël craindrait que d’autres pays emboitent le pas au Royaume-Uni si ce dernier mettait un terme à ses exportations d’armes.

D’autres médias ont fait état de pareilles rumeurs, certains citant des sources diplomatiques anonymes.

Lorsqu’il était dans l’opposition, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, avait déclaré cette année que le gouvernement devait suspendre ses ventes d’armes en cas de risque avéré d’utilisation en violation du droit humanitaire.

Aujourd’hui membre du gouvernement, il a déclaré la semaine passée qu’il avait demandé un point de situation juridique sur l’utilisation des armes à Gaza dans le but de faire état de sa décision avec « responsabilité et dans une transparence totale ».

Le Secrétaire à la Défense, qui a dit vouloir une position équilibrée sur Israël et Gaza, a signalé ce mois-ci que même si le Royaume-Uni mettait un terme à ses ventes d’armes offensives, il n’y aurait pas d’interdiction générale sur les ventes d’armes à Israël.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, à l’issue d’une réunion du Cabinet au 10 Downing Street à Londres, le 9 juillet 2024. (Photo de Justin Tallis/AFP)

Questionné par un député Vert sur le point de savoir s’il agirait pour arrêter « toutes les exportations d’armes britanniques vers Israël », Lammy a répondu par la négative, soulignant la nécessité pour Israël d’avoir accès à des armes défensives.

« Israël est un pays entouré de personnes qui aimeraient le voir disparaître », lui a répondu Lammy. « Il est attaqué par les Houthis et la cible de missiles du Hezbollah, sans parler du Hamas, qui rêve de rayer Israël de la carte. » « Pour toutes ces raisons, il serait injuste d’édicter une interdiction générale entre notre pays et Israël », a-t-il ajouté.

Le précédent gouvernement conservateur du Royaume-Uni était un fervent partisan du droit d’Israël à se défendre, suite à l’assaut terroriste du Hamas du 7 octobre, mais Reuters a constaté en juin dernier que le montant des licences d’exportations d’armes avait fortement diminué depuis le début de la guerre, de l’ordre de 95 %, soit leur plus bas niveau depuis 13 ans.

La guerre a éclaté suite à l’invasion du sud d’Israël par le Hamas, le 7 octobre dernier, au cours de laquelle 1 200 personnes ont été massacrées et 251, prises en otage.

Selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza, plus de 39 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats, mais ces chiffres sont invérifiables et ne font pas le distinguo entre civils et hommes armés.

Israël revendique la mort de 15 000 hommes armés lors des combats, auxquels s’ajoute le millier de terroristes morts en territoire israélien le jour de l’attaque du 7 octobre.

Le bilan de l’offensive terrestre israélienne contre le Hamas à Gaza et dans les opérations militaires le long de la frontière avec la bande de Gaza s’élève à ce jour à 331 victimes.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.