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Joshua Zarka revient sur sa convocation au Quai d’Orsay

Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France, était l’invité d’Europe 1 pour réagir à sa récente convocation par le ministère des Affaires étrangères

L'ambassadeur d'Israël en France Joshua Zarka. (Crédit : Ministère des Affaires étrangères)
L'ambassadeur d'Israël en France Joshua Zarka. (Crédit : Ministère des Affaires étrangères)

Interrogé mercredi sur sa convocation par le Quai d’Orsay suite à l’incident de l’Eléona, un territoire français à Jérusalem, Joshua Zarka a expliqué : « Il y a un désaccord entre la France et Israël au sujet du statut exact de ce domaine français. Nous reconnaissons tout à fait qu’il s’agit d’un domaine français, mais un accord a été signé en 1948, avec des échanges de lettres entre 1948 et 1949 entre nos deux pays, et la France a aujourd’hui des attentes qui vont au-delà de ces lettres, qui régissent le statut de ce domaine ».

L’ambassadeur a néanmoins tenu à apaiser les tensions : « Nous nous sommes mis d’accord hier pour harmoniser nos attentes, afin que tout soit bien compris et que cet incident déplorable qui n’aurait jamais dû arriver ne se reproduise pas. »

La visite à Jérusalem du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait été marquée jeudi dernier par un incident diplomatique lorsque la police israélienne était entrée « armée » et « sans autorisation », selon le ministre, sur un site appartenant à la France.

M. Barrot avait alors dénoncé une « situation inacceptable » et refusé d’entrer dans l’Eléona, un site de pèlerinage, tandis que la police israélienne avait brièvement arrêté deux gendarmes français sur place, comme l’a constaté une journaliste de l’AFP.

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (à droite) s’éloignant après avoir annulé sa visite prévue au domaine d’Eleona (église du Pater Noster), à Jérusalem, le 7 novembre 2024. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

« Je ne vais pas entrer (…) aujourd’hui, car les forces de sécurité israéliennes y sont entrées de manière armée, sans obtenir auparavant l’autorisation de la France et sans accepter d’en sortir », avait-il affirmé devant la presse.

« Cette atteinte à l’intégrité d’un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j’étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix », a-t-il ajouté.

L’Eléona, au sein duquel se trouve un monastère bénédictin, est situé sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est.

Construit sur la grotte dite du Pater, où le Christ aurait enseigné le Pater à ses disciples, il fait partie des quatre domaines nationaux français à et près de Jérusalem, avec le Tombeau des rois, la Basilique Sainte-Anne et l’ancienne commanderie croisée d’Abou Gosh avec leurs églises romanes.

Sur cette image tirée d’une vidéo de l’AFPTV, la police israélienne arrête un gendarme français au domaine d’Eleona à Jérusalem, le 7 novembre 2024. (Crédit : Chloe ROUVEYROLLES-BAZIRE / AFP)

« Le domaine de l’Eléona (…) est un domaine qui non seulement appartient à la France depuis plus de 150 ans, mais dont la France assure la sécurité, l’entretien et avec énormément de soins », avait affirmé le ministre.

« L’intégrité des quatre domaines dont la France a la responsabilité ici à Jérusalem doit être respectée », avait-il insisté.

Par ailleurs, l’ambassadeur israélien s’est dit avoir « entièrement confiance dans les autorités françaises qui nous ont prouvé leur capacité à sécuriser des événements bien plus complexes » quelques heures avant la rencontre France-Israël du 14 novembre.

L’entraîneur principal d’Israël, Ran Ben Shimon (au centre), s’entretenant avec ses joueurs lors d’une séance d’entraînement au Stade de France, à Saint-Denis, au nord de Paris, le 13 novembre 2024, à la veille du match de football de la Ligue des nations de l’UEFA, groupe A2, entre la France et Israël. (Crédit : Franck Fife/AFP)

Malgré une affluence historiquement faible attendue, les autorités ont mobilisé plus de 4 000 policiers pour sécuriser ce match sous haute tension, une semaine après le lynchage antisémite survenu à Amsterdam de supporters israéliens.

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