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Khamenei : Israël va bientôt tomber, les Palestiniens auront « droit au retour »

Le Guide suprême de l'Iran affirme que le principal problème avec le "régime sioniste" est son "illégitimité fondamentale"

L'ayatollah Ali Khamenei (à droite) dirigeant les prières de l'Aïd el-Fitr à la grande mosquée de l'Imam Khomeini dans la capitale Téhéran le 15 juin 2018. (Crédit : AFP PHOTO / Site Web du Guide suprême iranien / Autorisation)
L'ayatollah Ali Khamenei (à droite) dirigeant les prières de l'Aïd el-Fitr à la grande mosquée de l'Imam Khomeini dans la capitale Téhéran le 15 juin 2018. (Crédit : AFP PHOTO / Site Web du Guide suprême iranien / Autorisation)

L’Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de l’Iran, qui a rejeté vendredi les efforts des Etats-Unis pour négocier la paix entre Israël et les Palestiniens, a promis que l’Etat juif « périra bientôt » et a appelé à un référendum palestinien sur le statut de ses réfugiés pour hâter « l’élimination du régime sioniste ».

« Le régime sioniste ne durera pas. Toutes les expériences historiques le prouvent avec une certitude absolue. Il ne fait aucun doute que le régime sioniste périra dans un avenir pas si lointain », a déclaré le dirigeant suprême de l’Iran sur son compte Twitter en anglais.

Il a appelé à un référendum sur le soi-disant « droit au retour » des réfugiés palestiniens, une manœuvre qui, selon lui, signifierait la fin de l’Etat juif.

« Comme tous les pays libres, le peuple de Palestine – les vrais Palestiniens – devrait être consulté pour déterminer le système politique de la Palestine ; cet organe directeur décidera de l’avenir des immigrants en Palestine. Il n’y a pas d’autre solution et cela aboutira à l’élimination du régime sioniste », a déclaré Khamenei.

Plus tôt ce mois-ci, Khamenei a déclaré que le conflit devrait être résolu par le biais d’un référendum populaire parmi ceux dont les racines remontent à avant la création d’Israël, parmi lesquels les musulmans, les juifs et les chrétiens.

Cela semble inclure les Palestiniens ainsi que la petite communauté juive qui vivait en Terre Sainte avant l’immigration massive des Juifs au XXe siècle et la création d’Israël en 1948. Khamenei n’a pas abordé la situation de la grande majorité des Israéliens juifs, qui revendiquent des racines historiques et bibliques sur cette terre, mais dont les ancêtres immédiats sont arrivés au siècle dernier.

Il a pris la parole après des semaines de manifestations dites « Grande Marche du retour » à la frontière de Gaza, dans lesquelles les Palestiniens ont appelé à un retour dans leurs maisons d’avant 1948 en Israël. Israël a fait de son mieux pour endiguer les manifestations souvent violentes et accuse l’organisation terroriste du Hamas d’utiliser les manifestations comme couverture pour lancer des attaques contre Israël.

Israël insiste depuis longtemps sur le fait que le « droit au retour » des réfugiés palestiniens, tel que défini par les Palestiniens, n’est pas un préalable aux négociations de paix. L’ONU considère comme réfugiés non seulement les Palestiniens qui ont été déplacés ou expulsés de leurs foyers en 1947 et 1948, mais aussi tous leurs descendants. En conséquence, accepter le « droit au retour » signifierait que des millions de Palestiniens seraient autorisés à entrer en Israël, ce qui mettrait fin au caractère juif majoritaire d’Israël.

Rejetant les liens de plus en plus chaleureux entre Israël et les États du Golfe et la relocalisation de l’ambassade américaine à Jérusalem et la proposition de paix attendue de l’administration Trump, Khamenei a insisté sur le fait que la question principale était l’“illégitimité fondamentale” d’Israël.

Le « régime sioniste » ne résoudra pas ses problèmes même si « quelques pseudo États de la région ont établi des liens avec lui ». C’est de nations qu’il s’agit ; ils ne seront pas résolus par les efforts de la Maison-Blanche, en déplaçant son ambassade. Il s’agit de l’illégitimité fondamentale du régime », a-t-il affirmé.

Dans une allocution adressée à la nation vendredi dernier, Khamenei a fait l’éloge des citoyens iraniens qui ont participé à des rassemblements anti-israéliens massifs la semaine dernière pour soutenir le peuple palestinien à l’occasion de la Journée Al-Qods, ou Journée de Jérusalem.

« Cette année et malgré les températures caniculaires, les gens ont participé à des rassemblements de la Journée Al-Qods plus remarquables que les années précédentes », a déclaré Khamenei dans un discours lors de l’Aid el-Fitr, la fête marquant la fin du mois sacré islamique du Ramadan.

Le président Hassan Rouhani a également envoyé un message à la nation, disant : « Je crois que la terre de Palestine sera rendue à ses propriétaires avec l’aide de Dieu ».

L’agence de presse iranienne semi-officielle Fars News Agency a affirmé que « des millions d’Iraniens de tous horizons » ont pris part aux manifestations dans « près de 900 villes iraniennes » vendredi dernier.

Hassan Rouhani, le président iranien, pendant un discours télévisé à Téhéran, le 20 mai 2017. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une vérification indépendante.

En scandant « Mort à Israël », les manifestants ont protesté contre la domination israélienne sur Jérusalem, la ville où les musulmans croient que le prophète musulman Mahomet a commencé son voyage vers le ciel. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est leur future capitale. Les manifestants ont également scandé des slogans anti-américains pour condamner la décision américaine de déplacer son ambassade à Jérusalem le 14 mai.

L’Iran a commémoré la Journée d’Al-Qods depuis le début de sa révolution islamique de 1979. Al-Qods est le nom arabe de Jérusalem, et l’Iran dit que cette journée est l’occasion d’exprimer son soutien aux Palestiniens.

Des paramilitaires chiites alliés à l’Iran marchent sur un drapeau israélien dessiné sur la chaussée lors d’un rassemblement pour marquer la « Journée Al-Qods » (Jour de Jérusalem) initiée par l’Iran en 1979 et tombant le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan, à Bagdad, la capitale irakienne, le 8 juin 2018. (AFP Photo/Ahmad al-Rubaye)

Cette journée qui était aussi le dernier vendredi du Ramadan, arrive trois jours seulement après la Journée de la Naksa des Palestiniens, le 5 juin, qui commémore la défaite arabe lors de la guerre des Six Jours en 1967.

L’Iran ne reconnaît pas Israël et soutient les organisations terroristes anti-israéliennes comme le Hamas, qui dirige Gaza, et le Hezbollah libanais.

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