Israël en guerre - Jour 584

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La Commission des libérations conditionnelles rejette la demande de Tamimi

Selon le Shin Bet, le climat politique actuel est mal choisi pour que la jeune Palestinienne de 17 ans, qui n'a pas encore exprimé de remords, puisse rentrer chez elle

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Ahed Tamimi arrive pour le début de son procès devant le tribunal militaire israélien à la prison militaire d'Ofer, dans le village de Betunia, en Cisjordanie, le 13 février 2018. (Flash90)
Ahed Tamimi arrive pour le début de son procès devant le tribunal militaire israélien à la prison militaire d'Ofer, dans le village de Betunia, en Cisjordanie, le 13 février 2018. (Flash90)

Une commission des libérations conditionnelles a rejeté mercredi une requête pour la libération anticipée de la Palestinienne Ahed Tamimi, 17 ans, qui a été condamnée à huit mois de prison après avoir été filmée en train de gifler et de bousculer des soldats israéliens devant chez elle dans le village de Nebi Saleh, en Cisjordanie, à la fin de l’année dernière.

La requête déposée par son avocat demandait que la peine de Tamimi soit réduite d’un tiers.

Les responsables du service de sécurité du Shin Bet avaient protesté contre sa libération, arguant que la libération de Tamimi pourrait exacerber les tensions en Cisjordanie. De plus, le Shin Bet avait souligné que Tamimi n’a pas encore exprimé de remords pour ses actions.

En quittant l’audience à la prison, elle aurait dit au tribunal : « Vous n’avez pas le droit de décider de mon sort. je sortirai de prison la tête haute. »

La peine de cette jeune fille de 17 ans, prononcée en mars dans le cadre d’une négociation de plaidoyer, comprenait un temps déjà purgé depuis son arrestation quatre jours après l’altercation à la mi-décembre, ce qui signifie qu’elle est censée être libérée au cours de l’été. Le verdict a également imposé une amende de 5 000 shekels (1 430 dollars).

Dans sa version de l’incident, présentée au tribunal lors d’une audience en décembre, Tamimi a déclaré que les soldats figurant dans la vidéo avaient tiré une balle en caoutchouc dans la tête de son cousin une heure avant la confrontation filmée.

« Puis j’ai vu les mêmes soldats qui ont tiré sur mon cousin, cette fois devant ma maison. Je ne pouvais pas me taire et j’ai réagi comme je l’ai fait », a témoigné Tamimi.

En février, le coordonnateur sortant des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), le général de division Yoav Mordechai, a déclaré que Mohammed Tamimi, âgé de 15 ans, avait admis avoir subi des blessures à la tête en tombant de son vélo et en se cognant la tête sur le guidon.

Muhammad Tamimi parle de sa blessure à la tête le 5 janvier 2018. (Capture d’écran/YouTube)

Citant un article dans lequel le père de Muhammad, Fadel, décrit comment son fils a reçu une balle en caoutchouc dans le crâne alors qu’il était témoin des affrontements de décembre avec les soldats de Tsahal, Mordechai a fustigé la famille Tamimi en la qualifiant de bande d’escrocs.

Mais les dossiers de la visite du garçon à l’hôpital Istishari à Ramallah semblaient contredire les affirmations de Mordechai : « Le patient susmentionné s’est présenté à notre hôpital le 15/12/2017 immédiatement après une blessure par balle (traumatisme crânien) par des soldats israéliens (entrée par le maxillaire gauche, pas de blessure de sortie) ».

L’arrestation d’Ahed Tamimi et les poursuites engagées par Israël ont retenu l’attention de la communauté internationale.

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