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La cour rejette la demande d’Yigal Amir d’assister à la bar-mitsva de son fils

La demande avait déjà été rejetée par le service des prisons israélien

Yigal Amir, l'assassin du Premier ministre Yitzhak Rabin, comparait devant le tribunal, en 2004. (Crédit : Yoram Rubin/Flash90)
Yigal Amir, l'assassin du Premier ministre Yitzhak Rabin, comparait devant le tribunal, en 2004. (Crédit : Yoram Rubin/Flash90)

Un tribunal a rejeté mercredi la demande d’Yigal Amir, l’assassin du Premier ministre Yitzhak Rabin, d’obtenir une permission de sortir de prison pour assister à la bar-mitsva de son fils.

La demande avait déjà été rejetée par le service des prisons israélien.

Yitzhak Rabin a été tué sur la place des Rois d’Israël il y a exactement 25 ans jour pour jour, à la fin d’un rassemblement destiné à souligner l’opposition à la violence et à montrer le soutien de l’opinion publique à ses efforts pour faire la paix avec les Palestiniens.

Amir et sa femme, Larissa Trimbobler-Amir, ont conçu leur fils dans sa cellule de prison en 2007. Amir, qui purge une peine de prison à vie, avait déposé une demande de permission similaire à l’époque pour assister à la naissance de son fils, mais elle a été rejetée par un tribunal. La circoncision rituelle de la brit mila du bébé a eu lieu le 4 novembre, le jour du 12e anniversaire du meurtre de 1995.

Larissa Trimbobler-Amir, épouse de l’assassin d’Yitzhak Rabin, Yigal Amir, arrive à la commission centrale électorale pour enregistrer un nouveau parti en vue de sa candidature aux prochaines élections israéliennes, le 14 janvier 2020. (Yonathan Sindel/Flash90)

Le service de sécurité du Shin Bet a estimé qu’un quart de siècle après avoir tué Rabin, Amir est toujours une menace pour la sécurité nationale puisqu’il a des disciples hors de prison qui représentent un danger, selon un reportage de la Treizième chaîne.

« Récemment, des jeunes identifiés à droite se sont mobilisés et ont formé une communauté en dehors de la prison qui soutient Amir et ses actions et est prête à agir en son nom », aurait indiqué une évaluation du Shin Bet. « Tout cela met en évidence le danger que représentent les liens entre le meurtrier et les entités extérieures à la prison ».

Le Shin Bet s’inquiète du fait qu’Amir, qui n’a jamais exprimé de regret pour ce qu’il a fait et reste convaincu que ses actions étaient justifiées, puisse essayer de diriger le groupe depuis l’intérieur de la prison, selon le rapport.

En 25 ans, il n’a jamais bénéficié d’une seule permission de sortie de prison, mais bénéficie de certains privilèges comme l’accès à la télévision.

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