La diplomatie israélienne rappelle l’utilisation d’infrastructures civiles par le Hamas
Les diplomates ont également dénoncé le silence des instances internationales à ce sujet

La diplomatie israélienne a rappelé, ces derniers jours, l’utilisation des infrastructures médicales de Gaza à des fins terroristes par le Hamas, dénonçant également le silence des instances internationales à ce sujet.
« L’OMS et d’autres organisations continuent d’ignorer le fait que des groupes terroristes utilisent intentionnellement les installations médicales de Gaza », a posté sur X la diplomate israélienne Michal Maayan, accompagnant son message d’une vidéo de l’un de ses collègues rappelant, lors d’une conférence internationale, ces mêmes faits.
The @WHO and other organizations continue to ignore the fact that terrorist groups intentionally use medical facilities in Gaza.
The @UN refuses to acknowledge that Hamas is the first and foremost cause of civilian suffering in #Gaza.#UNacceptable pic.twitter.com/QKwbT84mA6
— Michal Maayan ???????????? (@MichalMaayan) February 7, 2025
« L’ONU refuse de reconnaître que le Hamas est la première et principale cause des souffrances des civils à Gaza », a ajouté Michal Maayan.
Avant même la guerre actuelle, Israël affirmait que le Hamas utilisait de façon régulière et généralisée des zones civiles – telles que des hôpitaux et des écoles – comme bases pour mener ses activités terroristes. La population de ces zones se retrouve ainsi utilisée comme « boucliers humains » par le Hamas.

Au début de la guerre, de larges opérations militaires ont été menées par l’armée israélienne à l’hôpital al-Shifa, à Gaza. L’armée avait notamment affirmé y avoir trouvé « des munitions, des armes et des équipements militaires ». Le Hamas avait nié.
Les agences d’espionnage américaines avaient confirmé que le Hamas et le Jihad islamique palestinien avaient bien utilisé l’hôpital al-Shifa comme centre de commandement et de supervision de leurs forces. Ils y ont aussi détenu des otages.
De nombreux autres hôpitaux de Gaza et autres infrastructures publiques auraient été utilisés de façon similaire.