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La famille ne croit pas au suicide après la découverte d’un homme ensanglanté dans sa cellule

Rashek Asraf, détenu pour présomption de violence conjugale, a été retrouvé dans une mare de sang dans un poste de police de Jérusalem

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Illustration. Des menottes dans un tribunal. (Crédit : Abir Sultan/Flash90)
Illustration. Des menottes dans un tribunal. (Crédit : Abir Sultan/Flash90)

La famille d’un homme qui est mort après avoir été retrouvé dans une mare de sang dans la cellule d’un poste de police a déclaré qu’elle ne croyait pas qu’il s’était suicidé comme l’a affirmé la police.

Rasheq Asraf, 36 ans, travaillait à l’entretien dans le complexe Cinema City de Jérusalem, et avait été appelé pour être interrogé par la police de la capitale il y a deux semaines, après que sa femme se soit plainte de violences conjugales, a annoncé lundi le site d’informations Walla.

Quelques heures après, le père de trois enfants a été retrouvé saignant abondamment dans sa cellule par les policiers. Il a été emmené à l’hôpital dans un état grave et a succombé le lendemain à ses blessures.

La police a annoncé à sa famille qu’il était très probable qu’il se soit suicidé mais l’unité des enquêtes de la police a décidé d’étudier les circonstances de son décès.

La famille d’Ashraf a déclaré que quand il avait à l’origine été appelé pour être interrogé, il avait demandé à repousser le rendez-vous en lendemain en raison d’un mal de dents. Il est finalement arrivé au poste accompagné de sa mère, s’attirant les moqueries des policiers. Il a été demandé à la mère d’Ashraf de partir et, selon des membres de la famille, il a ensuite été agressé par la police, qui l’a aussi menacé avec un Taser.

Un membre de sa famille, qui n’a pas été nommé dans l’article, a affirmé que quand son corps leur a été montré, il n’y avait aucun signe de suicide mais une blessure derrière son oreille qui avait été recousue.

Le corps d’Ashraf a été autopsié à l’institut médico-légal d’Abu Kabir.

La police a déclaré dans un communiqué que « c’est un suspect qui a été arrêté pour crimes de violence domestique, et sa femme était dans un refuge pour sa protection. A la fin de son interrogatoire, il a été placé en cellule avant son transfert en prison. Pendant qu’il était dans la cellule, il a apparemment cassé le néon, s’est insulté et a été emmené dans un état sérieux à l’hôpital où il a succombé à ses blessures. »

« Comme c’est le protocole pour chaque décès, une enquête sur les causes de la mort a été ouverte par un juge et la police enquête pour clarifier l’incident », a déclaré la police.

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