La FFF condamne des propos relayés par un joueur de Nice
Le conseil de l'éthique de la Fédération française de football a été saisi après le partage, par Youcef Atal, d'une publication Instagram contenant des "appels à la violence"

Le conseil de l’éthique de la Fédération française de football (FFF) a été saisi après le partage par le joueur de l’Olympique Gymnaste Club de Nice Nice Youcef Atal d’une publication contenant des « appels à la violence », en lien avec la guerre déclenchée suite à l’assaut meurtrier du groupe terroriste palestinien du Hamas sur Israël, a annoncé dimanche le président Philippe Diallo.
Des voix se sont élevées depuis samedi, dont celles du maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) et du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), pour dénoncer la publication sur le compte Instagram de l’international algérien d’une vidéo d’un prédicateur tenant, selon ces sources, des propos antisémites appelant à la violence.
Cette publication a depuis été effacée par le défenseur de l’OGC Nice (L1), qui s’est ensuite excusé. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier son contenu de manière indépendante.
Dans un communiqué, le président de la FFF, Diallo, a de son côté dénoncé « les appels à la violence relayés par le joueur » âgé de 27 ans.
« Ils sont contraires à l’éthique de notre sport et aux valeurs que le football défend sans relâche », a-t-il affirmé.
« La FFF les condamne avec la plus extrême fermeté. Les discours de haine ne sauraient être admis », a déclaré le dirigeant, annonçant que le conseil national de l’éthique de la FFF avait été saisi.

« J’ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n’était pas mon intention et je m’en excuse », a réagi dimanche sur Instagram le joueur, ajoutant vouloir « clarifier » son point de vue sans aucune ambiguïté : « Je condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. »
« Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement », a-t-il assuré.
Contacté par l’AFP, le parquet de Nice a précisé qu’il n’avait pas été saisi à ce stade.
Dès samedi, dans un message publié sur X – anciennement Twitter – Estrosi avait affirmé attendre des excuses du joueur « s’il s’est laissé instrumentaliser ». « Si tel n’était pas le cas, il n’aurait plus sa place dans notre club », avait poursuivi le maire de Nice.
« Si la teneur des propos relayés est confirmé, ils sont « constitutifs d’une incitation à la haine », a de son côté souligné le CRIF Rhône-Alpes. Précisant avoir saisi son avocat « pour qu’une plainte soit déposée », il a dit avoir « demandé une « traduction assermentée » de ces propos.
- Israël et Ses Voisins
- Christian Estrosi
- CRIF
- Fédération française de football
- Défense israélienne
- Sécurité des Israéliens
- Hamas
- Apologie du terrorisme
- Banalisation du terrorisme
- Terrorisme
- Terrorisme palestinien
- Opération Épées de fer
- Armée israélienne
- Bande de Gaza
- Prise d'otages
- Enlèvement
- Tirs de roquettes
- CRIF Rhône-Alpes
- Antisémitisme
- Anti-Israël
- Anti-sionisme
- Propagande anti-Israël
- Nice
- France