Israël en guerre - Jour 474

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La FINUL et le Liban exhortent Israël à accélérer son retrait du sud du Liban

Le Premier ministre libanais demande instamment aux États-Unis et à la France d'accélérer le retrait de Tsahal du Sud-Liban, alors qu'Israël continue de trouver des armes du Hezbollah dans la zone frontalière

Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati (2e à partir de la droite), le commandant de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun (à sa gauche), et le général de division Aroldo Lazaro, chef de mission et commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) (à droite), visitant le village de Khiam, dans le sud du Liban, le 23 décembre 2024, après le retrait des forces israéliennes de la région en vertu d'un accord de cessez-le-feu conclu avec le Hezbollah. (Crédit : AFP)
Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati (2e à partir de la droite), le commandant de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun (à sa gauche), et le général de division Aroldo Lazaro, chef de mission et commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) (à droite), visitant le village de Khiam, dans le sud du Liban, le 23 décembre 2024, après le retrait des forces israéliennes de la région en vertu d'un accord de cessez-le-feu conclu avec le Hezbollah. (Crédit : AFP)

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et le Premier ministre libanais ont exhorté l’armée israélienne à accélérer son retrait du sud du Liban lundi près d’un mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste libanais du Hezbollah.

Dans un communiqué, la Finul a « demandé instamment une accélération du retrait de l’armée israélienne et du déploiement des forces armées libanaises dans le sud du Liban ».

Elle a appelé « tous les acteurs à cesser toute violation de la résolution 1701 et à s’abstenir de toute action susceptible de compromettre la fragile stabilité qui prévaut actuellement », en référence à l’accord de 2006 qui a mis fin à la deuxième guerre du Liban et qui a servi de base à l’accord de cessez-le-feu plus récent, conclu en novembre.

De son côté, le Premier ministre libanais Najib Mikati a appelé lundi Paris et Washington à « faire pression » sur Israël pour « accélérer » le retrait de son armée.

La France et les Etats-Unis font partie d’un comité avec le Liban, Israël et la Finul, censé surveiller l’application du cessez-le-feu et les potentielles violations,

Dans le cadre de l’accord de trêve, l’armée libanaise et les forces de maintien de la paix se déploieront dans le sud du Liban, tandis que l’armée israélienne se retirera sur une période de 60 jours.

Des armes et d’autres équipements qui, selon l’armée israélienne, appartenaient au groupe terroriste libanais Hezbollah et ont été saisis par l’armée au cours de son opération terrestre dans le sud du Liban, sont présentés aux médias le 23 décembre 2024, dans une base militaire du nord d’Israël. (Crédit : Jack Guez/AFP)

En vertu de l’accord de cessez-le-feu, les forces israéliennes ont jusqu’à la fin du mois de janvier pour se retirer du Sud-Liban et, dans l’intervalle, elles continuent à mener des opérations contre les infrastructures du Hezbollah et à les détruire.

« Pour que l’armée (libanaise, nldr) puisse accomplir pleinement ses missions, le comité doit (…) faire pression sur l’ennemi israélien pour mettre fin à toutes les violations », a déclaré M. Mikati depuis la localité de Khiam, lors d’une tournée dans le sud du pays.

« Il est nécessaire de faire pression sur les parties (engagées dans) l’accord de cessez-le-feu, à savoir les Français et les Américains, pour accélérer le processus, avant l’expiration du délai de 60 jours », a encore dit M. Mikati.

« Le retard et les tergiversations (…) ne proviennent pas de l’armée libanaise, mais de la partie israélienne, qui traîne des pieds », a-t-il estimé.

Le 11 décembre, l’armée libanaise indiquait s’être déployée autour de Khiam, à cinq kilomètres de la frontière, en coordination avec la Finul, après un retrait des troupes israéliennes de cette zone.

Accusations de violations

L’agence nationale d’information libanaise ANI a rapporté lundi que « l’ennemi israélien poursuivait son invasion et ses attaques sur les terres du sud du Liban », où il a « hissé le drapeau israélien » sur une colline entre les localités de Bayada et Naqoura.

L’ANI fait régulièrement état de « dynamitage » de maisons par Israël dans des villages frontaliers.

Les troupes de Tsahal opèrent dans le sud du Liban, dans une photo diffusée le 23 décembre 2024. (Crédit : armée israélienne)

De son côté, l’armée israélienne a dit poursuivre ses « activités défensives » dans le sud lundi « conformément à l’accord », ajoutant avoir « saisi et démantelé » différentes armes et équipements militaires dans un entrepôt.

La trêve au Sud-Liban est entrée en vigueur le 27 novembre, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières entre Israël et le Hezbollah, qui ont débuté lorsque le groupe terroriste soutenu par l’Iran a commencé à attaquer Israël avec des roquettes et des drones le 8 octobre 2023, un jour après que les terroristes du Hamas ont envahi Israël depuis Gaza, déclenchant ainsi la guerre sur plusieurs fronts en cours.

Craignant une attaque similaire du Hezbollah, Israël a évacué les habitants des villes frontalières. Les tirs de roquettes incessants du Hezbollah ont empêché quelque 60 000 personnes déplacées du Nord de rentrer chez elles. Pour tenter de mettre fin aux tirs de roquettes, Israël a intensifié ses opérations contre le Hezbollah à la fin du mois de septembre, décimant pratiquement les dirigeants du groupe terroriste.

L’Iran, le Hezbollah et le Hamas cherchent tous ouvertement à détruire Israël.

M. Mikati a en outre dit vouloir résoudre « toutes les divergences concernant la Ligne bleue (démarcation fixée par l’ONU entre les deux pays, NDLR) afin qu’il n’y ait aucune justification à toute occupation israélienne de nos terres ».

Il a affirmé collaborer avec « la Banque mondiale, l’Union européenne, les pays arabes et nos partenaires internationaux, pour créer un fonds d’affectation spéciale, auquel chacun pourrait contribuer, afin de reconstruire tout ce qui a été détruit dans le sud du Liban ».

En octobre, la Banque mondiale a estimé que les combats avaient causé des dégâts matériels s’élevant à « au moins 3,4 milliards de dollars » au Liban.

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