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La France vend 24 Rafale au Qatar

Après l'Inde et l'Egypte, cette vente représente le troisième succès commercial pour cet avion en trois mois

Une photo d'un Rafale prise le 30 mars 2011 lors d'une action militaire en Libye (Crédit : GERARD JULIEN / AFP)
Une photo d'un Rafale prise le 30 mars 2011 lors d'une action militaire en Libye (Crédit : GERARD JULIEN / AFP)

Après l’Egypte et l’Inde, le Rafale connaît un nouveau succès avec la vente de 24 avions de combat au Qatar, dont l’armée de l’Air va connaître avec cette acquisition une montée en puissance qualitative et quantitative.

Le contrat, d’une valeur de 6,3 milliards d’euros, sera signé lundi à Doha en présence du président français François Hollande. Un accord intergouvernemental sur la coopération bilatérale « dans le cadre du programme Rafale » sera aussi conclu à cette occasion. Aucun détail n’a filtré sur son contenu confidentiel.

François Hollande « s’est entretenu hier (mercredi) avec cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale », a annoncé jeudi la présidence française dans un communiqué.

C’est une « bonne nouvelle qui confirme aussi la reprise de l’économie française », s’est félicité devant la presse le chef de l’Etat, toujours confronté à une forte impopularité en France où il n’arrive pas à inverser la courbe du chômage.

L’armée de l’Air qatarie, de taille modeste, ne disposait jusqu’à présent que de 12 avions Mirage 2000-5. Avec l’acquisition du Rafale, il s’agit d’une véritable transformation, qualitative et quantitative, relève-t-on au ministère français de la Défense.

Les livraisons des 6 biplaces et 18 monoplaces qui seront commandés débuteront à partir de 2018 avec un exemplaire par mois à raison de 11 avions par an. Les Rafale seront équipés de tous les armements possibles, notamment de missiles de croisière air-sol et missiles air-air les plus récents, selon Paris.

Après une décennie d’échec à l’exportation, ce contrat sera le troisième remporté en trois mois par la société Dassault Aviation à l’étranger après la vente de 36 Rafale à l’Inde, annoncée le 10 avril, et celle de 24 appareils à l’Egypte, en février.

« C’est le troisième succès commercial pour le Rafale ». « C’est un succès » pour le constructeur Dassault et les entreprises sous traitantes « qui arrive à point » mais aussi « pour les pouvoirs publics et la diplomatie française (…) C’est une fierté pour le pays », a fait valoir le président français.

Selon une source au sein du ministère de la Défense, l’accord final avec le Qatar a été donné le 21 avril à Doha par l’émir du Qatar au ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui y effectuait là sa 10e visite discrète depuis son entrée en fonctions en 2012.

Plusieurs autres acquéreurs potentiels

Le contrat avec le Qatar scelle une année exceptionnelle pour l’export d’armements français qui devrait dépasser les 15 milliards d’euros et peut-être ravir la première place de vendeur d’armes à la Russie en 2015.

Le Rafale avait essuyé six échecs à l’export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises. Au total, 84 exemplaires du Rafale seront exportés.

Des discussions se poursuivent avec plusieurs autres acquéreurs potentiels du Rafale: parmi les pays cités figurent les Emirats arabes unis, pour le remplacement à terme de 60 Mirage 2000-9, la Malaisie, qui doit lancer un appel d’offres pour l’acquisition de 16 appareils, le Koweit…

Construit en collaboration par Dassault, qui supervise 60 % de la valeur de l’avion, l’électronicien Thales (22 %) et le motoriste Snecma (groupe Safran, 18%) qui fournit le moteur M-88 de nouvelle génération, le Rafale est destiné à être l’avion de combat français jusqu’en 2040. Il doit à terme remplacer tous les appareils en service en France.

Utilisé en 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d’être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l’opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés dans l’opération Chammal contre le groupe Etat islamique en Irak.

Cet avion de combat est dit multirôles et peut à ce titre mener des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d’appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire aéroportée française.

Ce succès commercial intervient au lendemain d’annonces de François Hollande sur la réévaluation du budget des armées pour faire face à la menace terroriste. Le ministère de la Défense va bénéficier de 3,8 milliards d’euros supplémentaires entre 2016 et 2019 et l’armée devra mobiliser 7.000 hommes en permanence pour une mission de protection de sites sensibles sur le territoire national.

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