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La journaliste italienne détenue en Iran a été libérée et rentre en Italie

Âgée de 29 ans, la journaliste se trouvait depuis dans une cellule de la prison d'Evine à Téhéran

La journaliste italienne Cecilia Sala dans des images non datées du programme d'information Tg3 sur la chaîne publique italienne RAI. (Crédit : Capture d'écran X/Tg3 ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
La journaliste italienne Cecilia Sala dans des images non datées du programme d'information Tg3 sur la chaîne publique italienne RAI. (Crédit : Capture d'écran X/Tg3 ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

La journaliste italienne Cecilia Sala, arrêtée le 19 décembre en Iran pour avoir « enfreint les lois » de la République islamique, a été libérée et est en cours de rapatriement, a annoncé mercredi le gouvernement italien.

« Notre compatriote a été libérée par les autorités iraniennes et rentre en Italie », ont précisé les services du gouvernement dans un communiqué publié en fin de matinée. « L’avion rapatriant la journaliste Cecilia Sala a décollé il y a quelques minutes » et devrait atterrir dans l’après-midi à Rome.

Cette libération est le fruit « d’un travail intense à travers les voies diplomatiques et de renseignement », souligne le communiqué. La Première ministre « Giorgia Meloni exprime sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à rendre possible le retour de Cecilia, lui permettant de retrouver sa famille et ses collègues ».

Mme Meloni avait reçu le 2 janvier au siège du gouvernement la mère de la journaliste et s’était entretenue par téléphone avec son père.

Cecilia Sala avait été arrêtée à Téhéran lors d’un séjour professionnel avec un visa journalistique, mais les autorités iraniennes n’ont jamais communiqué les raisons précises de cette arrestation.

Âgée de 29 ans, la journaliste se trouvait depuis dans une cellule de la prison d’Evine à Téhéran. Elle travaille pour Chora Media, un site de podcasts, ainsi que pour le quotidien Il Foglio.

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani avait convoqué le 2 janvier l’ambassadeur d’Iran, Rome exigeant la « libération immédiate » de la journaliste. L’Italie avait aussi exigé pour la détenue « un traitement respectueux de la dignité humaine », alors que selon la presse italienne elle se trouvait à l’isolement, contrainte de dormir par terre, et avait été privée de ses lunettes.

Le 3 janvier, l’ambassadrice d’Italie en Iran avait été convoquée à son tour par Téhéran.

La journaliste italienne Cecilia Sala pose pour une photo au festival de littérature Pordenonelegge à Pordenone, le 16 septembre 2023. (Crédit : Andrea MEROLA / ANSA / AFP)

Monnaie d’échange

La journaliste, qui devait initialement rentrer le 20 décembre en Italie, avait été interpellée quelques jours après les arrestations aux États-Unis et en Italie de deux Iraniens soupçonnés par la justice américaine de transfert de technologies sensibles.

Mohammad Abedini, 38 ans, avait été arrêté en décembre en Italie à la demande des autorités américaines. Mahdi Mohammad Sadeghi, 42 ans, qui détient la double nationalité, est quant à lui incarcéré aux États-Unis.

La justice américaine les a formellement accusés le 17 décembre « d’exporter vers l’Iran des composants électroniques sophistiqués », en violation de la réglementation aux États-Unis et des sanctions américaines contre l’Iran.

Selon le ministère américain de la Justice, ces composants ont servi lors d’une attaque de drone en Jordanie qui a coûté la vie en janvier 2024 à trois militaires américains. L’Iran a nié toute implication et fustigé des allégations « sans fondement ».

Téhéran avait cependant rejeté lundi tout « lien » entre l’arrestation de Cecilia Sala et celle de Mohammad Abedini.

L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs soutiens et des ONG de s’en servir comme monnaie d’échange dans des négociations d’État à État.

Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple français emprisonné depuis 2022 lors d’un séjour touristique, sont ainsi accusés par les autorités iraniennes d' »espionnage », ce que leurs proches « réfutent fermement ».

Un troisième Français, prénommé Olivier mais dont le nom de famille n’a pas été rendu public, est également détenu en Iran depuis 2022. Paris qualifie ces prisonniers d' »otages d’État ».

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a d’ailleurs appelé mardi les ressortissants français à ne pas se rendre en Iran jusqu’à « la libération complète » des détenus français dans ce pays.

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