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La justice française suspend l’arrêté interdisant une conférence de Salah Hamouri

Organisée jeudi soir par l'Association France Palestine Solidarité, cette conférence avait suscité dès son annonce "un fort émoi et de vives réactions"

Salah Hamouri, un Franco-palestinien embrasse son père Hassan chez lui, dans le village de Dahyat al-Barid, près de Jérusalem, en Cisjordanie, après avoir été libéré d'une prison israélienne le 30 septembre 2018. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Salah Hamouri, un Franco-palestinien embrasse son père Hassan chez lui, dans le village de Dahyat al-Barid, près de Jérusalem, en Cisjordanie, après avoir été libéré d'une prison israélienne le 30 septembre 2018. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

La justice française a suspendu jeudi l’arrêté préfectoral interdisant la tenue d’une table-ronde avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, accusé de terrorisme par Israël, ses avocats saluant une « victoire importante ».

« L’interdiction de la conférence ‘Fils de Jérusalem expulsé de sa terre natale par Israël’ constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression », indique le tribunal administratif de Nancy, dans l’est de la France.

« C’est une victoire importante. La liberté d’association et la liberté d’expression ont prévalu, même s’il est regrettable d’avoir eu à saisir » la justice, ont réagi auprès de l’AFP Mes Vincent Brengarth et William Bourdon.

Soupçonné par Israël de liens – ce qu’il nie – avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l’État hébreu et l’Union européenne, Salah Hamouri, 37 ans, vit en France depuis son expulsion d’Israël en décembre, jugée « contraire au droit » par Paris et qualifiée par l’ONU de « crime de guerre ».

Organisée jeudi soir par l’Association France Palestine Solidarité, cette conférence avait suscité dès son annonce « un fort émoi et de vives réactions », notamment de la part d’associations représentantes de la communauté juive.

La préfecture avait interdit cette conférence en invoquant les « tensions provoquées » dès son annonce, alors que le « contexte géopolitique » au Proche-Orient est « marqué par une recrudescence des affrontements entre Israéliens et Palestiniens ».

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