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La justice iranienne demande à Washington de ne pas s’ingérer dans ses dossiers

Washington demande la libération d'Amir Hekmati, emprisonné depuis quatre ans pour espionnage au profit des Etats-Unis

Amir Hekmati, un ancien soldat de la marine américaine retenu Iran pendant les deux dernières années car il a été accus' d'avoir espionné pour la CIA (Crédit : Hekmati family/FreeAmir.org)
Amir Hekmati, un ancien soldat de la marine américaine retenu Iran pendant les deux dernières années car il a été accus' d'avoir espionné pour la CIA (Crédit : Hekmati family/FreeAmir.org)

Le chef de l’autorité judiciaire iranienne a demandé à Washington de ne pas intervenir dans les affaires de justice de son pays rapportent les médias mardi, quelques jours après que le secrétaire d’Etat américain a appelé Téhéran à libérer l’Irano-Américain Amir Hekmati.

« La justice de la République islamique examine conformément à la loi et en toute tranquillité tous les dossiers, notamment ceux des personnes accusées d’espionnage au profit des Etats-Unis et il est inutile que les responsables américains nous dictent ce qu’il faut faire », a déclaré l’ayatollah Sadegh Larijani, des propos repris par la presse iranienne.

Vendredi, le secrétaire d’État américain John Kerry avait exhorté l’Iran à libérer l’Irano-Américain Amir Hekmati, emprisonné depuis quatre ans pour ce que le chef de la diplomatie américaine qualifie de « faits d’espionnage infondés ». L’ancien Marine avait été placé en détention alors qu’il rendait visite à de la famille en Iran.

Kerry a par ailleurs renouvelé les demandes de son gouvernement pour que l’Iran relâche deux autres Américains, le pasteur Saeed Abedini, arrêté en 2012 et condamné à huit ans de prison pour avoir organisé une étude biblique, et le reporter du Washington Post Jason Rezaian, emprisonné depuis plus de 400 jours et jugé pour espionnage.

La justice doit en principe annoncer prochainement le verdict dans ce dossier.

« La justice agit selon son devoir », a déclaré Larijani. Il a toutefois ajouté que des décisions pouvaient être prises par le Conseil suprême de la sécurité nationale « conformément aux intérêts nationaux du pays » et « dans certains cas des décisions de grâce par le guide suprême ».

« Nous conseillons aux responsables américains de ne pas faire d’agitation inutile », a averti Larijani.

Dimanche, le porte-parole de l’autorité judiciaire a annoncé la récente condamnation à une peine de dix ans de prison de deux personnes pour « espionnage au profit des Etats-Unis et d’Israël », sans donner plus de précisions sur leur identité.

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