Israël en guerre - Jour 369

Rechercher

La Libye et la Turquie signent un accord de prospection d’hydrocarbures

Un accord controversé de délimitation maritime avait été conclu en 2019 entre l'ex-Gouvernement d'union nationale, reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, et le gouvernement turc

Illustration : les drapeaux turc et libyen. (Crédit : iStock)
Illustration : les drapeaux turc et libyen. (Crédit : iStock)

La Libye et la Turquie ont signé lundi un accord de prospection d’hydrocarbures dans les eaux libyennes, trois ans après avoir conclu un accord de délimitation maritime controversé qui avait suscité l’ire de l’Union européenne (UE).

« Nous avons signé un mémorandum d’entente pour la prospection d’hydrocarbures dans les eaux territoriales de la Libye ainsi que sur le sol libyen, par des compagnies turco-libyennes mixtes », a déclaré le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu, lors d’un point presse avec son homologue libyenne Najla al-Mangoush.

Ce mémorandum a été signé lors d’une visite effectuée à Tripoli par une délégation turque de haut niveau comprenant notamment les ministres de l’Énergie, Fatih Dönmez, de la Défense, Hulusi Akar, et du Commerce, Mehmet Mus.

Un accord controversé de délimitation maritime avait été conclu en novembre 2019 entre l’ex-Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, et le gouvernement turc.

Cet accord permet à Ankara de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale, au grand dam de la Grèce et de l’UE.

M. Cavusoglu a défendu cet accord et le mémorandum sur les hydrocarbures.

« Ces mémorandums sont une affaire qui concerne deux pays souverains, c’est du gagnant-gagnant pour les deux et les autres pays n’ont pas le droit de s’ingérer dans ces affaires », a-t-il dit.

Mme al-Mangoush s’est pour sa part félicitée de l’accord « très important » conclu lundi, affirmant qu’il sert « les intérêts des deux pays » et qu’il est susceptible de contribuer sur le long terme à alléger les pénuries de gaz provoquées par le conflit en Ukraine.

Le commandant de la milice libyenne, le général Khalifa Haftar, rencontre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, à Moscou, en Russie, le 14 août 2017. (AP Photo/Ivan Sekretarev, File)

En contrepartie de l’accord de délimitation maritime de 2019, la Turquie avait aidé le gouvernement de Tripoli à repousser l’offensive, en juin 2020, des forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est, pour prendre la capitale.

Ankara avait envoyé en Libye des conseillers militaires et des drones, ce qui avait permis d’infliger une série de défaites aux portes de Tripoli aux forces du maréchal Haftar, soutenu par la Russie et par des rivaux régionaux d’Ankara, notamment les Émirats arabes unis et l’Egypte.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.