La mairie de Jérusalem dévoile le plan de construction de l’ambassade américaine
La diffusion de ce plan de c détaillé est l'aboutissement de la décision prise par Trump, en 2017, de transférer la mission dans la Ville sainte
Une commission municipale a publié, mardi, le plan de construction détaillé de l’ambassade américaine qui devrait s’installer de manière permanente à Jérusalem. Elle remplacera la mission temporaire actuelle qui a été utilisée depuis que l’ancien président Donald Trump avait pris la décision de transférer l’ambassade qui se trouvait alors à Tel Aviv dans la ville sainte, une initiative historique.
La commission locale de planification et de construction a publié les plans du complexe diplomatique qui sera construit sur la base militaire abandonnée d’Allenby, aux abords du quartier de Talpiot. Elle avait été construite par les Ottomans avant d’être utilisée par l’armée jusqu’au milieu des années 1990.
La mission sera située entre la route de Hébron, la rue Hanoch Albek et la rue Daniel Yanovski – un secteur qui est à l’intérieur de la Ligne verte de 1949 qui sépare Israël de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Une partie de l’ambassade temporaire se trouvait, selon certains, sur une zone disputée connue sous le nom de « No man’s Land ».
Le nouveau complexe comprendra le bâtiment de la mission, les bureaux, les logements des personnels, des parkings et des postes de sécurité. Il est actuellement difficile de dire quand se termineront les travaux de construction.
Fleur Hassan-Nahoum, adjointe au maire de Jérusalem, a indiqué dans un communiqué que le plan avait été publié suite « à quatre années de dur travail » avec la mission américaine.
« Cette nouvelle localisation de l’ambassade américaine, dans un endroit si central, modernisera le paysage urbain du quartier et elle le reliera à toute la capitale par le biais d’un réseau de tramway qui s’arrêtera à la porte de la mission », a-t-elle déclaré en référence à un projet de construction d’un traway sur Derekh Hebron – auquel s’opposent de nombreux défenseurs de l’environnement.
Hassan-Nahoum a ajouté qu’elle espérait que les autres pays suivront l’exemple des États-Unis en installant leurs ambassades à Jérusalem.
La décision prise par Trump, en 2017, de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël et de transférer l’ambassade américaine dans la ville sainte avait suscité la controverse au sein de la communauté internationale, qui affirme que le statut final de la ville doit être décidé dans le cadre d’un accord de paix avec les Palestiniens.