Israël en guerre - Jour 492

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La majorité des hommes ultra-orthodoxes travaille à présent

L’augmentation constante de la participation des haredim à la main-d’œuvre est saluée pour ses « implications historiques » pour la société israélienne

Des hommes ultra-orthodoxes étudient en vue d'obtenir un diplôme professionnel à Kemach, une organisation basée à Jérusalem qui guide les Haredim dans leurs études et leur insertion professionnelle. (Kemach/JTA)
Des hommes ultra-orthodoxes étudient en vue d'obtenir un diplôme professionnel à Kemach, une organisation basée à Jérusalem qui guide les Haredim dans leurs études et leur insertion professionnelle. (Kemach/JTA)

Plus de 50 % des hommes ultra-orthodoxes participent à la main-d’œuvre pour la première fois de l’histoire d’Israël, a annoncé le bureau central des statistiques (BCS). Les nouveaux chiffres marquent la continuation d’une tendance qui dure depuis 12 ans, a rapporté cette semaine le BCS.

En 1995, la participation des hommes ultra-orthodoxes à la main-d’œuvre avait atteint 48 % et semblait progresser, mais la tendance s’est ensuite inversée, tombant jusqu’à 36 % en 2003.

La même année, le ministre des Finances de l’époque, Benjamin Netanyahu, avait mis en place une série de coupes des aides sociales conçue pour promouvoir la participation à la main-d’œuvre israélienne.

Depuis, les chiffres ont constamment augmenté, et ont finalement dépassé les 50 % des hommes haredim.

Les données présentées par le BCS montrent que les femmes ultra-orthodoxes ont un taux de participation à la main-d’œuvre encore plus impressionnant, 73 % d’entre elles travaillant. La participation de la population générale juive à la main-d’œuvre est de 80 %.

La ville où le plus de haredim travaillent est Bnei Brak, où 82 % des ultra-orthodoxes vont travailler.

La participation à la main-d’œuvre parmi les hommes haredim est toujours largement inférieure à celle de la population générale, où 86 % des hommes travaillent.

Pourtant, pendant un entretien avec la Deuxième chaîne, le Dr Gilad Malach, chercheur sur la culture haredi à l’institut pour la démocratie israélienne, a parlé des nouveaux chiffres comme « un changement historique » et a déclaré qu’ils montraient que les haredim étaient passés d’une société qui étudie la Torah à une société qui travaille et qui étudie la Torah.

Selon Malach, le nombre croissant de travailleurs haredim dans la société israélienne devrait apporter des changements historiques, sociologiques et culturels majeurs.

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