La mère d’un otage à Washington pour « regarder les décisionnaires dans les yeux »
Alon Ohel, 24 ans, avait été enlevé au festival de musique électronique Nova, aux abords de Reim, lors du massacre commis par le Hamas dans le sud d'Israël, le 7 octobre 2023
Idit Ohel, la mère de l’otage Alon Ohel, va se rendre à Washington pour demander la fin de la guerre à Gaza et la libération des captifs en amont de la rencontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le président américain Donald Trump à la Maison Blanche dans la journée de lundi, a-t-elle annoncé dans une vidéo qui a été postée sur les réseaux sociaux.
« Les progrès des négociations et la réponse du Hamas nécessitent la fin du cauchemar qui est actuellement vécu par Alon et par tous les otages », a-t-elle déclaré. « J’ai décidé de me rendre à Washington dans la soirée pour regarder les décisionnaires dans les yeux, tant en Israël qu’aux États-Unis, afin qu’ils sachent qu’il est temps de sauver la vie d’Alon, mon cher fils ».
« Alon est gravement blessé. Il a perdu un œil et il souffre d’une blessure à la tête qui n’a pas été soignée », a-t-elle ajouté. « Sa vie est en danger ».
« Alon est seul dans des conditions difficiles et cruelles », a affirmé Idit Ohel. « Si nous ne sauvons pas Alon maintenant, alors quand le ferons-nous ? »
« Nous avons gagné », a-t-elle dit. « Nous avons gagné la guerre contre le Hamas, contre le Hezbollah et l’Iran, et il est temps maintenant de gagner la guerre la plus importante : ramener Alon et le reste des otages ».
Alon Ohel, 24 ans, avait été enlevé au festival de musique électronique Nova, aux abords de Reim, lors du massacre commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023. Il est l’un des 20 otages qui seraient encore en vie – tous des jeunes hommes.
Selon un diplomate arabe de l’un des pays médiateurs, l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas qui est actuellement sur la table et qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des otages garantirait la libération de la moitié des captifs qui seraient encore vivants : huit seraient libérés le premier jour et deux le cinquantième jour. Environ la moitié des otages tués qui se trouvent encore entre les mains du groupe terroriste seraient également relâchés, dont cinq le septième jour, cinq autres le trentième jour et huit autres le soixantième jour.
Le Hamas a déclaré vendredi qu’il avait soumis une réponse « positive » à la proposition, mais une source impliquée dans les négociations a fait savoir au Times of Israel que le groupe terroriste avait exprimé des réserves sur trois questions fondamentales qui pourraient constituer des obstacles importants dans les pourparlers.
Netanyahu s’est publiquement engagé à poursuivre les combats à Gaza jusqu’à ce que le Hamas soit vaincu, mais il travaillerait avec Trump sur un plan qui mettrait fin à la guerre, qui réengagerait Israël dans une solution à deux États au conflit israélo-palestinien et qui normaliserait les relations de l’État juif avec l’Arabie saoudite et la Syrie.