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La pierre tombale d’une anti-vax accusant un hôpital de meurtre a été modifiée

Le veuf de Rachel Reish affirme qu'il était opposé à l'inscription incendiaire dès le départ et qu'il a ordonné qu'elle soit recouverte

Des infirmières surveillent les patients dans le service de coronavirus de l’hôpital Beilinson de Petah Tikva. (Capture d'écran : La Douzième chaîne)
Des infirmières surveillent les patients dans le service de coronavirus de l’hôpital Beilinson de Petah Tikva. (Capture d'écran : La Douzième chaîne)

Une épitaphe sur une pierre tombale accusant un hôpital du meurtre d’une femme décédée du coronavirus le mois dernier a été masquée par sa famille après que l’hôpital a déposé une plainte auprès de la police.

L’image de la pierre tombale originale s’est rapidement répandue dans les médias israéliens en début de semaine, suscitant un tollé parmi les responsables hospitaliers et médicaux. L’inscription affirmait que Rachel Reish avait été « assassinée dans l’unité coronavirus de l’hôpital Beilinson » et appelait Dieu à « venger son sang », une expression hébraïque généralement utilisée pour les victimes de meurtre.

Mais sur les images diffusées mercredi, les phrases incendiaires figurant sur la pierre tombale du cimetière de Yarkon, à Petah Tikva, étaient recouvertes d’une plaque de marbre. Le mari de Rachel, Shlomo Reish, a déclaré aux médias qu’il était opposé à l’inscription depuis le début et qu’il avait cherché à la faire modifier avant même la menace juridique de l’hôpital Beilinson.

« Je ne l’ai pas écrite, j’étais contre et nous nous sommes disputés avec mon gendre lorsque nous avons réalisé ce qu’il voulait écrire », a déclaré Shlomo à la radio 103FM en début de semaine. Le veuf a dit qu’il avait l’impression que la famille avait accepté de ne pas inclure les mots incendiaires, « mais quand nous sommes arrivés au cimetière après 30 jours, j’ai vu que c’était écrit, et j’ai envoyé quelqu’un pour effacer ce qu’il a écrit. »

Shlomo a déclaré qu’il se plaignait toujours des soins que sa femme, qui n’avait pas été vaccinée, avait reçus à l’hôpital Beilinson, et a affirmé que son traitement n’était « pas digne de l’État d’Israël. » Il a également rejeté la description faite par l’hôpital de son état lors de son admission et a laissé entendre qu’elle n’était pas morte du coronavirus.

Beilinson a déclaré que Rachel Reish, septuagénaire, « est arrivée à l’hôpital sans avoir été vaccinée, après avoir été traitée à domicile pendant une longue période. Elle a été admise avec une crise cardiaque et une embolie pulmonaire et est décédée d’un cas grave de COVID. »

Après que des images de la pierre tombale originale ont circulé, l’hôpital a descendu en flammes, la décision de la famille, et a qualifié le langage d’incitation à la haine et de calomnieux.

« L’hôpital est choqué par l’inscription sur la pierre tombale et est dégoûté par les mots sévères et provocants, qui n’ont aucune base factuelle », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Shlomo Reish a déclaré au site d’information Walla qu’il avait reçu une lettre de l’hôpital le menaçant d’une action en justice. « J’ai reçu une lettre de cinq pages me disant que j’avais 72 heures pour changer la pierre tombale, mais je l’avais déjà changée un jour plus tôt ».

Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a également condamné l’épitaphe.

« C’est horrible et une honte, et une terrible injustice envers le système de santé », a-t-il déclaré au diffuseur public Kan. « J’apporte mon soutien à tous les hôpitaux. Les médecins ont empêché la mort de milliers de personnes à cause du coronavirus. Malheureusement, il y a du harcèlement et il découle de fake news et de provocation. Mais nous nous battons contre cela ».

Plus de 8 000 Israéliens sont morts du COVID-19 depuis le début de l’épidémie l’année dernière. Plus de 75 % des décès sont survenus chez des personnes âgées de plus de 70 ans.

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