Israël en guerre - Jour 466

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La police israélienne arrête par erreur un Palestinien après un post sur Facebook

S'appuyant sur un service de traduction en ligne, les agents ont conclu que l'ouvrier avait écrit "faites-leur mal" et qu'il programmait un attentat

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Une photo postée sur Facebook le 15 octobre 2017 par un ouvrier palestinien qui aura mené à son arrestation par erreur par la police israélienne (Autorisation)
Une photo postée sur Facebook le 15 octobre 2017 par un ouvrier palestinien qui aura mené à son arrestation par erreur par la police israélienne (Autorisation)

S’appuyant sur une traduction automatique, la police a arrêté par erreur un Palestinien la semaine dernière, croyant qu’il avait publié un post sur Facebook disant « faites-leur mal » là où il avait simplement écrit « Bonjour ».

Une porte-parole de la police israélienne du district de Cisjordanie a confirmé au Times of Israël dimanche qu’un homme, ouvrier dans le secteur du bâtiment, avait été arrêté parce qu’il était « soupçonné d’incitations ». Il a été libéré peu après lorsqu’il s’est avéré que cette supposition était fausse.

La publication ayant mené à cette arrestation, le 15 octobre, était une photo de l’homme qui posait souriant, une tasse de café et une cigarette à la main, à côté d’un bulldozer sur un site de construction de l’implantation de Beitar Illit.

Aucun agent arabophone n’avait lu le post avant de procéder à cette arrestation qui ne s’est appuyée que sur l’outil de traduction automatique de Facebook, a fait savoir Haaretz.

Il n’y a qu’une seule lettre de différence entre la phrase familière pour dire « bonjour à tous » et « faites-leur mal ».

La police a assimilé cette fausse traduction et l’image du bulldozer — un véhicule qui a déjà été utilisé dans le passé pour des attentats terroristes – et a supposé que l’homme avait programmé de commettre une attaque.

Ce n’est que lorsqu’ils ont interrogé l’homme que les policiers ont réalisé leur méprise et l’ont libéré.

Le Palestinien, qui a depuis supprimé son post, a refusé de répondre à la demande de commentaires du Times of Israël.

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