Israël en guerre - Jour 338

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La police met fin au blocage d’un site universitaire à Saint-Etienne ; mobilisation à Lyon, Grenoble et Dijon

Sous les banderoles "Solidarité avec la Palestine" ou "De Lyon à Gaza résistons", le groupe a scandé "Palestine vivra, Palestine vaincra" avec le soutien de LFI

Des étudiants anti-Israël manifestant dans un campement sur le campus de l'Université du Michigan, à Ann Arbor, le 28 avril 2024. (Crédit : Jeff Kowalsky/AFP)
Des étudiants anti-Israël manifestant dans un campement sur le campus de l'Université du Michigan, à Ann Arbor, le 28 avril 2024. (Crédit : Jeff Kowalsky/AFP)

La police a délogé mardi des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille un site universitaire à Saint-Etienne, tandis que d’autres étudiants se mobilisaient à Lyon, Grenoble ou Dijon, a constaté l’AFP.

Manifestation, sit-in, minute de silence : des petits rassemblements ont eu lieu sur les campus de Sciences Po dans ces trois villes.

A Saint-Etienne, les forces de l’ordre ont libéré les accès au département des études politiques de l’Université Jean-Monnet vers 10H30, sans résistance de la part de la trentaine d’étudiants présents.

Les manifestants, qui n’ont pas commis de dégradation selon la police, ont obtenu qu’une délégation soit reçue pour discuter avec le président de l’université dans le but d’organiser un débat sur la question palestinienne, ont expliqué leurs représentants.

Ils avaient reçu lundi le soutien de la députée LFI de la Loire Andrée Taurinya, dont le parti souhaite un élargissement de la contestation étudiante.

« J’espère que ça prendra essor et que ça infusera l’ensemble du monde universitaire », espère aussi Killian Soualmi, qui a manifesté mardi avec environ 150 personnes dans la cour de Sciences-Po Lyon où il prépare les concours de la fonction publique.

Sous les banderoles « Solidarité avec la Palestine » ou « De Lyon à Gaza résistons », le groupe a scandé « Palestine vivra, Palestine vaincra ».

À Grenoble, une centaine d’étudiants ont participé à un « sit-in » sur les voies du tramway pendant une heure pour demander, notamment, la fin du partenariat noué en 2023 entre la faculté de Grenoble et l’Université du Néguev Ben-Gurion.

« Nous appelons à poursuivre le mouvement après ce qu’il s’est passé à Sciences Po Paris », a expliqué Robinson Rossi, président de l’Union étudiante de Grenoble.

Les étudiants ont scandé des slogans accusant l’Etat et les universités d’être « silencieux » et « complices » du « génocide en cours à Gaza ».

A Dijon, une quinzaine d’étudiants se sont rassemblés dans la cour d’une antenne de Sciences Po Paris, en brandissant un drapeau palestinien. Ils se sont dispersés peu avant 13H00 après avoir respecté une minute de silence.

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