Israël en guerre - Jour 499

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La prochaine « formule » pour Israël par Yossi Vardi

Mettre fin au conflit, intégrer les communautés pauvres et permettre à nos jeunes esprits pleins de talent de s'épanouir, voilà la formule proposée par Yossi Vardi, le gourou du high-tech

David est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du Jerusalem Post et du Jerusalem Report. Il est l’auteur de « Un peu trop près de Dieu : les frissons et la panique d’une vie en Israël » (2000) et « Nature morte avec les poseurs de bombes : Israël à l’ère du terrorisme » (2004).

Yossi Vardi (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Yossi Vardi (Crédit : Capture d'écran YouTube)

Plus tôt ce mois-ci, j’ai interviewé Yossi Vardi en marge de la conférence organisée par l’AIPAC, à Washingon.

Le gourou du high-tech a utilisé les 27 minutes du temps qui lui était imparti à tenter de persuader son auditoire – 14 000 personnes – qu’il était un piètre intellectuel et une profonde déception pour sa défunte mère. Gageons qu’il n’a pas réussi à convaincre.

Dans cette démonstration d’humour et d’autodérision, Vardi a également su faire montre d’inspiration.

Ancien directeur général de ministères israéliens alors qu’il n’avait pas encore fêté ses 30 ans, Vardi était impliqué dans les négociations de paix avec l’Egypte et la Jordanie et a investi dans le développement d’ICQ, le service de messagerie Internet pionnier (initié par son fils et un groupe d’amis) mais également dans des dizaines d’autres entreprises pionnières dans les hautes technologies.

Et chaque entreprise fut un succès spectaculaire. La capacité à défier les probabilités, improviser, travailler sans relâche pour arriver au succès, ne constituent pas des qualités indispensables uniquement pour Israël en tant que nation start-up.

Elles sont également essentielles pour assurer la survie et la prospérité de l’Etat hébreu, assure-t-il. « Toute l’histoire d’Israël n’est que celle d’une formidable start-up ». Et d’ajouter : « C’est ancré dans la psyché israélienne ».

« Toute l’histoire d’Israël n’est que celle d’une formidable start-up. C’est ancré dans la psyché israélienne »

Yossi Vardi

De retour en Israël, je souhaitais creuser en profondeur quelques-uns des thèmes évoqués lors de notre interview à Washington. J’ai donc rencontré Vardi une nouvelle fois, à Jérusalem.

Au menu des discussions, les défis auxquels Israël est confronté à l’intérieur et à l’extérieur, mais également le monde vertigineux et fascinant de l’innovation.

David Horovitz : Que devrait faire Israël à la prochaine étape ? Vous avez déclaré que ce pays était une nation start-up depuis sa fondation – confrontée à des défis insurmontables, innovant et improvisant sans cesse…

Yossi Vardi : Regardez ce que nous avons bâti ici, dans les domaines de la science, de l’agriculture… Notre plus grand point faible et notre plus grand point fort, c’est la solidarité.

Ce pays, à certains égards, est attaché à la solidarité, les gens croient et adhèrent à une cause, à un niveau que vous ne verrez nulle part ailleurs. Cela se manifeste dans beaucoup de domaines.

Prenez la [Seconde] Guerre du Liban [en 2006], pendant laquelle 700 000 personnes ont dû fuir la zone frontalière à cause des roquettes. Personne n’a dormi dans un parc.

Tous ont été accueillis au domicile de quelqu’un, des gens qu’ils ne connaissaient pas, des amis d’amis. Quand un accident arrive, les gens ont tendance à courir et aider. Quand il y a une guerre, les Israéliens assiègent les aéroports Heathrow et Kennedy, pour tenter de trouver des billets de retour et rentrer à la maison.

Retourner plutôt que fuir. Et quand une entreprise doit sortir un produit, tout le monde reste jusqu’à 2, 3, 4 heures du matin car les employés sentent qu’ils sont engagés dans une bataille contre la concurrence.

C’est le bel aspect de la solidarité, je pense que c’est la clé de beaucoup de choses positives que vous observez.

Dans le même temps, la société israélienne est divisée en petits morceaux. Trop de monde est exclu de ce système. Tous se concentrent sur les ultra-orthodoxes et les Arabes israéliens, mais ils ne sont pas les seuls.

Les défiés économiques – un euphémisme pour désigner les pauvres – sont dans une large mesure, laissés-pour-compte, face à leur propre destin.

Yesh Atid s’adresse à la classe moyenne. Mais qui s’occupe des pauvres ? Le Parti travailliste dira qu’ils sont le porte-étendard de leur cause. Mais le niveau de solidarité doit augmenter.

Les Juifs, tout au long de leur histoire, se sont toujours battus les uns contre les autres, pour savoir si le mikvé devrait être de trois pieds de large ou de trois pieds et demi. Mais quand les Cosaques ont débarqué, tous se sont unis. Jusqu’au départ des Cosaques.

Donc quelle est la prochaine étape pour Israël ? Embrasser les franges moins fortunées de la population.

J’ai lu quelque part qu’il y avait cette année une augmentation de 73 % des inscriptions en école primaire parmi les ultra-orthodoxes et une hausse de 7 % pour les étudiants laïcs.

La structure de la société évolue et nous devons intégrer ces gens, leur offrir des opportunités et les rendre productifs.

« Le Technion compte aujourd’hui 20 % d’étudiants arabes, ce qui est l’équivalent de leur proportion dans la société. Le Technion propose également des programmes pour les ultra-orthodoxes »

Yossi Vardi

Comment pouvez-vous faire cela dans une économie basée sur la haute technologie ? 

Les plaques tectoniques se déplacent, légèrement. Nous voyons la jeune génération ultra-orthodoxe étudier l’anglais et les mathématiques, tentant de pénétrer dans le monde de la haute technologie. Et il y a beaucoup plus de tolérance à l’égard des Arabes israéliens.

Pourtant, leur intégration dans l’industrie est bien moins importante que leur proportion dans la société. Le Technion compte aujourd’hui 20 % d’étudiants arabes, ce qui est l’équivalent de leur proportion dans la société. Le Technion propose également des programmes pour les ultra-orthodoxes.

Vous étiez un instigateur majeur de Breaking the Impasse [une initiative d’entrepreneuriat israélo-palestinienne pour la paix]. Dans quels domaines pourrions-nous nous montrer plus intelligents sur le front israélo-palestinien ? Et quel est votre avis sur les pressions internationales exercées sur Israël et le mouvement global de boycott ? 

Je ne crois pas que nous devrions conclure une paix en raison des boycotts. Ce n’est pas la question. La paix devrait être conclue car l’occupation n’est pas la solution. Ce n’est pas la solution et elle nous bloque à bien des égards.

En ce qui concerne Breaking the Impasse, nous sommes environ 200 [chefs d’entreprise]. Chacun a une opinion différente de ce qui doit être fait. Les gens venaient avec toutes sortes de plans pour la paix : Jérusalem doit être divisée. Elle ne doit pas être divisée. Divisée en deux, en trois. Tous ces plans allaient droit dans le mur. Mais les 200 personnes sont tombées d’accord sur trois principes :

1. La solution à deux Etats. L’option d’un Etat n’est pas une solution. C’est un problème. Elle pousse Israël et la société israélienne vers des endroits où nous ne voulons pas être.

2 . Les négociations doivent être menées par les dirigeants. Donc tous les membres de BTI soutiennent les pourparlers entre [le Premier ministre Benjamin] Netanyahu et [le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud] Abbas. Quel que soit leur accord, nous y souscrirons.

3 . Nous ne voulons pas être la majorité silencieuse. Nous avons une voix et nous l’utilisons. Beaucoup d’entre nous croient que cette initiative du [secrétaire d’État américain] Kerry, est peut-être la dernière chance de parvenir à la paix.Et si elle ne se conclut pas maintenant, elle pourrait être reportée pour trop longtemps. Nous tentons donc de les aider à la promouvoir.

Si Kerry, Netanyahu et Abbas y parviendront ou pas, je ne sais pas vraiment. Je sais seulement que ces dernières années, nous n’avons pas subi d’actes terroristes palestiniens. Nous en avons fait les frais depuis la bande de Gaza, mais pas depuis les zones sous contrôle d’Abbas. Et j’espère qu’en cas de paix, nous continuerons sur cette voie.

Il s’agit donc du manifeste de Breaking the Impasse. Très simple, très court, très clair.

Maintenant, je vais vous donner mon point de vue. Personnellement, je suis d’accord avec M. Netanyahu sur les questions de sécurité. Si la sécurité n’est pas assurée, la paix ne sera pas durable. Si les agressions se poursuivent, la paix ne sera pas durable. C’est donc une condition à laquelle j’adhère. Mais que sais-je à propos de politique ? Je ne suis qu’un homme d’affaires.

Comme vous le savez, le Times of Israel est désormais mis en ligne également en arabe. Souhaiteriez-vous dire quelque chose aux personnes qui liront cet article en arabe ? 

Arabe, chinois, yiddish, c’est la même chose. La plupart des gens en Israël et en Palestine veulent la même chose. Ils souhaitent un avenir pour leurs enfants. Ils veulent la paix. Ils veulent la dignité. Ils veulent l’épanouissement. Je suis ami avec bon nombre d’entre eux.

Quelle tragédie que nous n’ayez pas mis un terme à ces 120 ans d’effusion de sang dans cette partie du monde. Le sang est la matière première la moins chère dans cette région. Nous devons y mettre un terme.

Les sceptiques, coté israélien, vous répondront que nous voulons aller vers eux et travailler avec eux, mais que nous avons été battus et ensanglantés. Nous n’avons pas de partenaire… 

Les gens ont le droit d’être sceptique. Autant les Israéliens, selon le narratif israélien, que les Palestiniens, selon le narratif palestinien.

Mais personne n’a le droit d’être cynique. Il y a une grande différence. Evidemment que les gens peuvent être sceptiques, mais être sceptique n’est pas une raison pour ne pas tenter.

C’est peut-être parce que vous êtes sceptique, que vous devriez essayer davantage.

« Je ne crois pas que nous devrions conclure une paix en raison des boycotts. Ce n’est pas la question. La paix devrait être conclue car l’occupation n’est pas la solution. Ce n’est pas la solution et elle nous bloque à bien des égards »

Yossi Vardi

Mais dites-moi quelque chose de tangible. Qu’est ce que vous avez vu qui vous encourage ?

J’ai vu [le président égyptien Anouar] Sadate venir à la Knesset et le chef israélien du personnel de la journée dire « c’est un piège ». Il a dit être prudent. Sadate est venu et a fait un discours très émouvant et je continue à avoir la chair de poule sur ma nuque quand je pense à ce discours. Nous avons obtenu la paix avec l’Egypte .

A cette époque, j’étais directeur général du ministère de l’Énergie. J’ai préparé les accords pétroliers. Nous avons donné aux Egyptiens des tonnes de pétrole. Il y avait beaucoup d’inquiétude au sujet de notre perte d’indépendance énergétique.

Quel est le résultat final ? Le résultat final est qu’il y a eu la paix avec l’Egypte. Les gens disent qu’il s’agit d’une paix froide, mais pas un seul enfant israélien n’a été tué et pas un seul enfant égyptien n’a été tué par l’autre armée [en guerre depuis 1973] et aucune mère n’a eu à verser de larmes. C’est quelque chose de grandement important.

Quel est le nombre total de victimes ? [Israël compte plus de 25 000 morts dans les guerres et les actes de terrorisme.]

Il n’y a pas une famille ici qui n’a pas payé un prix très élevé à cause des conflits. La paix avec la Jordanie, même histoire.

J’ai participé aux négociations avec la Jordanie et avant que les négociations avec la Jordanie ne débutent, il y avait tous les mêmes critiques – que la Jordanie entretient une propagande toxique dans ses manuels scolaires contre Israël. Et nous avons la paix avec eux. Cette paix est extrêmement importante pour les deux pays.

Je suis d’accord pour dire qu’avec les Palestiniens, c’est beaucoup plus compliqué, mais nous devons essayer. Près de 50 ans se sont écoulés depuis 1967 [quand Israël a conquis des territoires]. Ce n’est pas bon – ni pour nous, ni pour eux.

Quant à la communauté internationale, elle n’aime pas ça ? Très bien. Le monde n’a pas aimé beaucoup de choses qui se sont produites dans le passé. Mais c’est un gros coup d’un point de vue financier, d’un point de vue moral, d’un point de vue des relations internationales. Je pense que nous devrions y mettre fin.

Encore une fois, le point de vue sceptique tiendra à souligner que l’atmosphère est toxique, qu’il n’y a pas d’amour pour Israël, et que c’est un euphémisme.

Oui, mais regardez, [le président Hosni] Moubarak, a été chassé d’Egypte. Les gens qui étaient beaucoup plus radicaux ont repris le pouvoir et ils n’ont pas annulé l’accord de paix. Ensuite, les gens plus modérés sont arrivés. Regardez qui est au contrôle, maintenant, de la frontière entre l’Egypte et Gaza. Ce n’est pas nous.

Il y a beaucoup de changements au Moyen Orient. De nombreux pays commencent à avoir de plus en plus d’intérêts alignés sur les nôtres. C’est une grande période de changement et je pense que c’est le moment idéal pour essayer de se lancer dans de nouvelles politiques.

Mais c’est au-dessus de ma tête, parce que je ne suis pas un « géopolitique ». Il y a des gens qui sont beaucoup plus expérimentés que moi, mais si nous n’allons pas essayer, alors nous sommes condamnés à continuer comme ça. Je sais que je ne vous ai pas convaincu, mais…

Que faire si vous essayez et que cela s’avère être un désastre ?

Ce sera très mauvais.

Mais vous ne pensez pas que ça va se produire ? Ou plutôt, vous dites que la négociation revient aux politiciens ?

Oui.

Très bien, changeons de discussion. Y a-t-il de nouveaux domaines d’activité spécifiques où il y a des choses qui vous font vibrer en ce moment ? Domaines qui vous enthousiasment particulièrement ?

Ce sont des moments très passionnants parce que vous voyez tant de changements dans la technologie. (Vardi prend son téléphone) Vous venez de prendre ce petit objet.

Tout d’un coup, vous produisez des pièces d’équipement dans les centaines de millions d’exemplaires, qui vous permettent de réduire les coûts à un niveau où vous pouvez créer des applications qui, il y a 15 ans, coûtaient 20 000 dollars et coûtent aujourd’hui quelques dollars. Regardez le GSM. Il y a quinze ans, si vous vouliez mettre un GSM sur votre bateau, vous deviez payer 20 000 dollars. Aujourd’hui, cela ne coûte rien.

Vous allez voir un grand nombre d’applications de santé arriver sur cet objet. Un grand nombre d’applications de vision seront proposées sur les appareils portables. Vous allez avoir des objets reliés à Internet – non pas des gens, mais des appareils.

Aujourd’hui, il y a trois ou quatre milliards de personnes connectées à Internet de deux manières différentes, via des ordinateurs ou par téléphone.

Mais la voiture sera connectée à Internet. Votre machine à laver, votre bouilloire, votre bouteille de vin, tout sera connecté à Internet et vous serez en mesure de créer des applications qui rendront votre vie plus productive.

La télévision va être complètement changer. Elle va devenir un autre dispositif social comme votre téléphone.

Et Israël est au milieu de tout cela. C’est incroyable ce qui se passe dans ce pays à cet égard – l’énergie, les idées.

« Et Israël est au milieu de tout cela. C’est incroyable ce qui se passe dans ce pays à cet égard – l’énergie, les idées »

Yossi Vardi

Expliquez-moi ce que vous suggérez à propos de la télévision ?

La façon dont les gens utilisent la télévision aujourd’hui est totalement différente de celle d’il y a 10 ans. Ils sont assis devant leur télévision et tweetent avec leurs amis ce qu’ils sont en train de regarder.

40 % du trafic sur Twitter au moment des émissions de télévision [populaires] montre que les tweets font référence aux programmes regardés. Vous serez en mesure de partager, vous serez en mesure de communiquer, pendant que vous regardez la télévision .

Et l’Internet des objets, avec ma voiture connecté à Internet ? Par conséquent quoi ? Comment est-ce que cela m’aide ?

Il vous offre tout ce que vous avez sur votre bureau ou dans votre téléphone ou dans votre salon. Vous aurez beaucoup plus de divertissement. Vous aurez beaucoup plus de navigation. Vous aurez beaucoup plus de communication.

L’Internet analysera vos comportements. Vous avez des applications qui prennent aujourd’hui vos emails et prennent tous les itinéraires et les convertissent pour alerter les systèmes, si la vie est de plus en plus organisée.

Le temps passé dans les voitures – pour certaines personnes, c’est une heure, deux ou trois par jour – ils seront alors en mesure de gérer leur temps et ce qu’ils font d’une bien meilleure façon.

Regardez la révolution à l’origine de Waze. Ce que Waze a fait aujourd’hui, ce n’est que le début.

Et les applications de santé et de vision ?

Un exemple : Il s’agit d’une société israélienne appelée ORCAM. Ils ont créé un système pour les gens qui ont des problèmes de vision.

C’est une petite caméra vidéo reliée à un ordinateur que vous portez et que vous pointez sur un objet. Il voit l’objet que vous lui pointez, et comprend ce que vous cherchez à savoir sur l’objet.

Donc, si vous pointez sur un livre ou un magazine ou un journal, par exemple, il commence à lire l’article.

Si vous êtes à un arrêt de bus et vous pointez sur un bus s’approchant , il vous dira le numéro du bus.

Si vous enregistrez dans le système « c’est David Horovitz » et que vous le pointez plus tard sur David Horovitz, il fera l’identification.

Ils viennent de sortir une version bêta et il y a une très forte demande chez les personnes souffrant de déficience visuelle. Le système a été développé ici à Jérusalem par un groupe de jeunes.

L’ensemble du talent accumulé ici, combiné à la volonté d’y aller et de risquer pendant des années pour avoir au moins essayer pour le faire, est vraiment très étonnant.

Et si vous me demandez pourquoi, je vous renvoie à notre interview à l’AIPAC.

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