La Russie dit avoir tué des « terroristes » de l’EI visant une synagogue moscovite
Les services russes de sécurité ont dit avoir "mis fin aux activités d'une cellule" de l'État islamique-Khorasan (EI-K), branche régionale notamment active en Afghanistan
Les autorités russes ont affirmé jeudi avoir tué des membres présumés d’une branche du groupe jihadiste Etat Islamique (EI) lors d’une opération dans la région de Kalouga, au sud-ouest de Moscou, les accusant d’avoir préparé un attentat contre une synagogue de la capitale.
Les services russes de sécurité (FSB) ont dit avoir « mis fin aux activités d’une cellule » de l’État islamique-Khorasan (EI-K), branche régionale notamment active en Afghanistan, selon un communiqué relayé par les agences russes.
D’après les autorités, ses membres « préparaient une attaque armée contre les fidèles d’une synagogue » à Moscou.
« Lors de leur arrestation, les terroristes ont opposé une résistance armée aux agents du FSB russe et ont été neutralisés par des tirs de riposte », ont indiqué les services de sécurité.
❗????????⚔️????☠️ – Officials of the Russian FSB in the Kaluga region neutralized a cell of the Islamic State terrorist group, whose members were preparing an armed attack on a synagogue in Moscow.
During the arrest, the terrorists resisted and were eliminated. pic.twitter.com/I1LGq3LFMc
— ????????The Informant (@theinformant_x) March 7, 2024
Le FSB a dit avoir saisi des « armes à feu, des munitions, et des composants pour la fabrication d’un engin explosif artisanal ».
Dimanche, les autorités russes avaient déjà annoncé avoir tué six combattants présumés du groupe EI en Ingouchie (sud), une petite république du Caucase à majorité musulmane.
La Russie annonce régulièrement avoir déjoué des projets d’attentats de cellules islamistes présumées.
L’influence de l’EI reste limitée dans le pays même si quelques attaques se sont produites ces dernières années, en particulier dans les républiques du Caucase à majorité musulmane de Tchétchénie, d’Ingouchie et du Daguestan.
En avril 2017, l’EI avait revendiqué une attaque dans laquelle deux policiers avaient été tués à Astrakhan, une ville située à quelques centaines de kilomètres des républiques du Caucase russe.
Près de 4 500 Russes, notamment originaires du Caucase, ont combattu aux côtés de l’EI, selon des chiffres officiels.