La sergente Adi Groman, 19 ans : « La meilleure des guerrières » était une mélomane
Tuée lors de combats contre des terroristes du Hamas, sur la base militaire d'Urim, le 7 octobre 2023
La sergente Adi Groman, 19 ans, combattante de la 414e unité du Directorat des Renseignements militaires, a été tuée le 7 octobre alors qu’elle luttait contre une invasion du groupe terroriste palestinien du Hamas sur la base de Tsahal d’Urim.
Sa famille et ses amis ont déclaré que lorsque l’invasion a commencé, Adi était en service à la base voisine et qu’elle s’était portée volontaire pour faire partie de ceux qui aideraient à la défendre contre les terroristes du Hamas. La fusillade qui a suivi a duré plus de 90 minutes, au cours desquelles l’équipe a neutralisé plusieurs tireurs du groupe terroriste palestinien, et Adi a été mortellement blessée.
Elle laisse dans le deuil ses parents, Anat et Assaf, et ses sœurs cadettes Aya, Alma et Aviya. Elle a été enterrée le 11 octobre dans sa ville natale de Hogla.
« Adi était mon amie intime au sein de l’équipe », a déclaré sa camarade, identifiée uniquement comme la caporale Daria, à la Treizième chaîne.
« Elle se souciait vraiment. Vraiment, elle ne s’arrêtait jamais, même lorsqu’elle avait peur de quelque chose. Je suis très heureuse qu’elle ait été avec nous et qu’elle nous ait aidés à opérer. Nous avions besoin d’elle. »
La sergente Hadar a indiqué qu’elle avait suivi l’entraînement d’Adi, « et depuis lors et jusqu’à son dernier jour, elle a été la meilleure guerrière qui soit ».
« Elle était incroyablement professionnelle, elle était une source de lumière. Elle était la meilleure amie possible. »
Sa famille, qui collecte des fonds pour consacrer une ambulance à sa mémoire, l’a décrite sur la page de la campagne comme une personne qui adorait les cours d’histoire à l’école et qui « aimait la musique, chantait et dansait dès qu’elle en avait l’occasion ».
« Adi imprégnait l’atmosphère autour d’elle de sourires et de joie. »
Dans une interview accordée à la Quatorzième chaîne, son père, Assaf, a déclaré « qu’Adi adorait l’armée, elle y retournait tous les dimanches matin avec le sourire ».
Il a expliqué qu’elle les avait appelés vers 6h30 ce samedi matin, mais qu’ils dormaient et n’avaient pas entendu le téléphone. Adi a alors appelé sa grand-mère, Batya, « et lui a dit ‘Ne t’inquiète pas grand-mère, je suis dans un endroit protégé' ». À 22h30 cette nuit-là, on a frappé à la porte pour informer la famille qu’elle avait été tuée.
« C’était une fille qui aimait la vie, la musique, les concerts, et qui était aimée de ses amis », a ajouté Assaf.
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.